Diferencia entre revisiones de «Historia de un joven Corsario»

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''Histoire d'un jeune Corsaire, récit sur la jeunesse de Bremen O'Derry, combattant légendaire. Récit écrit par un vieux chroniqueur Tryker ''
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'''''Historia de un Joven Corsario''', un relato sobre la juventud de Bremen O'Derry, un guerrero legendario. escrito por un antiguo cronista [[Tryker]].''
== Première partie ==
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El agua estaba fría, pero los peces parecían indiferentes. Ondulaban en un colorido ballet, sin que el oído humano percibiera ningún sonido. Cada uno parecía saber exactamente dónde pararse, adónde ir, de modo que su danza era grácil en todo momento, como ensayada durante décadas. El joven Bremen O'Derry los observaba. Siempre había sido un Tryker orgulloso y, sobre todo, un guerrero feroz al blandir la Flunker... pero nunca había descubierto nada más hermoso que los espectáculos de la naturaleza, como los de los bancos de peces en sus queridos lagos.
  
L’eau était fraîche, mais les poissons ne semblaient pas s’en soucier. Ils ondoyaient dans un ballet coloré, sans qu’un son ne soit détecté par une oreille homine. Chacun d’eux semblait savoir exactement où se placer, où se diriger, si bien que leur danse était à chaque instant gracieuse, comme si elle avait été répétée des dizaines et des dizaines d’années. Le jeune Bremmen O’Derry les observait. Il avait toujours été un fier Tryker, et par-dessus tout, un guerrier acharné lorsqu’on en venait au maniement de la Flunker… mais il n’avait jamais rien découvert de plus beau que les spectacles de la nature, comme ceux des bancs de poissons dans ses lacs bien-aimés.
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Se formaron ondas en la superficie y, al segundo siguiente, todos los peces habían desaparecido de su campo de visión. Giró la cabeza y vio una patrulla de Trykers moviéndose por el agua a una velocidad extraordinaria. Los reconoció al instante: eran los [[Corsarios]]. A menudo patrullaban el [[Lago de la Libertad]], sin preocuparse nunca de nadar hasta las islas más remotas donde realizaban tareas interesantes y útiles, eso seguro... Al menos, eso pensaba Bremmen. Su padre le había hablado a menudo de su pasado, de su juventud en la tribu Corsaria. Lo había moldeado física y mentalmente; de ​​hecho, no estaba lejos del servicio militar... salvo que no ofrecían sus servicios a la Federación.
  
Des vaguelettes se formèrent à la surface, et la seconde suivante, tous les poissons avaient disparu de son champ de vision. Il tourna la tête et vit une patrouille de Trykers se déplaçant dans l’eau à une vitesse hors du commun. Il les reconnut immédiatement : c’étaient les [[Corsaires]]. Ils patrouillaient souvent dans le [[Lac de la Liberté]], jamais inquiétés à l’idée de gagner à la nage les îles les plus reculées où ils s’occupaient de taches intéressantes et utiles, c’est sûr… Du moins était-ce ce que Bremmen pensait. Son père avait souvent évoqué son passé, sa jeunesse dans la tribu des Corsaires. Ça l’avait formé, physiquement et mentalement ; ce n’était pas très loin d’un service militaire en fait… sauf qu’ils n’offraient pas réellement leurs services à la Fédération.
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Pero el tiempo para pensar y soñar puede ser largo. Cuando Bremmen volvió a mirar el lago, ya habían desaparecido en la distancia. Saltó y se zambulló. Tenía que seguirlos, quería seguirlos y unirse a su tribu. Tantos jóvenes Trykers ya habían cruzado el umbral... y le impresionaban tanto, con sus dos o tres años, y el respeto que todos les mostraban, incluido él, cuando tenían la oportunidad de conocerlos. Pero Bremmen apenas podía respirar a ese ritmo tan rápido, y la patrulla ni siquiera lo había notado, continuando su camino. Perdido en medio de los Lagos, intentó llegar a la primera isla que vio para recuperar el aliento. Le ardían los pulmones, como cuando su abuelo le había sugerido fumar en pipa.
  
Mais le temps de penser et de rêver peut être long. Lorsque Bremmen posa à nouveau ses yeux sur le lac, ils avaient déjà disparu au loin. Il se dressa d’un bond et plongea. Il devait les suivre, il voulait les suivre et rejoindre leur tribu. Tant de jeunes Trykers avaient déjà franchi le cap… et ils étaient si impressionnants à ses yeux, avec leurs deux ou trois ans de plus, et le respect que tous leur témoignaient, y compris lui, lorsqu’ils avaient la chance de les rencontrer. Mais Bremmen pouvait à peine respirer à une si vive allure, et la patrouille ne l’avait même pas aperçu, continuant sur sa lancée. Perdu, au milieu des Lacs, il tenta de rejoindre la première île qu’il vit afin de reprendre son souffle. Ses poumons le brûlaient, comme lorsque son grand père lui avait proposé de fumer la pipe.
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— ''¡Quiero intentarlo!'', le dijo Bremmen a su abuelo.
  
- Je veux essayer ! dit Bremmen à son grand-père.
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— ''Claro, adelante'', respondió, entregándole la pipa.
  
- Bien-sûr, vas y. Avait-il répondu en lui tendant la pipe.
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Se colocó el objeto entre los labios, aspiró un poco de humo y lo escupió.
  
Il avait placé l’objet entre ses lèvres, aspiré un peu de fumée dans la bouche et l’avait recrachée.
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— ''¡Así no!'', le había dicho su abuelo.
  
- Pas comme ça ! Inspire ! Avait dit le grand-père.
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Lo intentó una vez más, inhalando bruscamente antes de toser con fuerza y ​​atragantarse en el acto. Y Bremmen nunca lo volvió a intentar... Pero hoy sentía como si hubiera estado fumando y atragantándose durante horas. Los Corsarios eran buenos nadadores... ¡probablemente incluso los mejores de Atys! Y ya no podía verlos. Los peces habían vuelto a sus posiciones originales y danzaban como si nada los hubiera perturbado.
  
Il avait essayé une fois encore, inspirant d’un coup avant de tousser aussi sec, et de s’étouffer sur place. Et Bremmen n’avait jamais retenté l’expérience… Mais aujourd’hui il avait l’impression d’avoir fumé et de s’être étouffé pendant des heures. Les Corsaires étaient de bons nageurs… sans doute même les meilleurs d’Atys ! Et il ne pouvait plus les voir maintenant. Les poissons avaient repris leurs places originelles et dansaient comme si rien ne les avait jamais troublés.
+
Bremmen se levantó de nuevo y escaló el empinado pico que se alzaba en medio de la isla donde se encontraba. Desde la cima, podía disfrutar de una magnífica vista del [[Lago de la Libertad]]... y de su isla, que en realidad era una especie de largo acantilado encajado entre dos pequeñas playas. Desde la ladera oeste, pudo ver un objeto flotante luminoso que nunca había visto en [[Fairhaven]]. Estaba a menos de 400 metros, pero aún demasiado lejos para que pudiera distinguir exactamente qué era. Miró al cielo y sonrió. Según sus cálculos, sin duda era el campamento de los Corsarios... después de todo.
  
Bremmen se redressa une nouvelle fois, et escalada le pic escarpé qui se trouvait au milieu de l’île sur laquelle il s’était retrouvé. Du sommet, il pouvait jouir d’une magnifique vue du Lac de la Liberté… et de son île qui était en fait une sorte de longue falaise coincée entre deux petites plages. Du versant ouest, il put observer un objet flottant lumineux qu’il n’avait jamais vu à Fairhaven. C’était à moins de 400m de lui, mais cela restait trop loin pour qu’il arrive à distinguer précisément ce dont il s’agissait. Il regarda alors le ciel, et sourit. D’après ses calculs, il s’agissait à n’en point douter du camp des Corsaires… finalement.
+
Bremmen se deslizó por la ladera oeste y regresó a la playa. Estaba a solo unas brazadas de su objetivo. Respiró hondo varias veces para prepararse y se zambulló de nuevo, nadando tan rápido como pudo para causar una buena impresión a los Corsarios. Por desgracia, solo mantuvo ese ritmo durante 250 metros... Y terminó tan rojo como el pez que había observado antes, conteniendo la respiración avergonzado como un Bodoc.
  
Bremmen dévala la pente, du côté ouest, et regagna la plage. Il n’était plus qu’à quelques brasses de son but maintenant. Il respira plusieurs fois, longuement, pour se préparer, et plongea à nouveau, nageant aussi vite que possible pour faire bonne impression aux Corsaires. Malheureusement, il ne conserva ce rythme que sur 250m… Et termina rouge comme les poissons qu’il avait observés plus tôt, reprenant honteusement son souffle comme un Bodoc.
+
No se atrevió a enderezarse y mirar a nada más que al suelo, como si eso le ahorrara la mirada penetrante de Codgan Be'Yle. Sintió alivio al levantar la vista, sintiendo como si nadie lo hubiera notado... De hecho, le había llevado tanto tiempo recuperar el aliento que habían encontrado otras cosas más interesantes que hacer que examinarlo.
  
Il n’osa pas se redresser et regarder autre chose que le sol, comme si cela avait pu lui épargner le regard pénétrant de Codgan Be’Yle. Il fut soulagé lorsqu’il releva la tête, ayant l’impression que personne ne l’avait remarqué… En fait, il avait mis tant de temps à reprendre sa respiration qu’ils s’étaient trouvé d’autres occupations plus intéressantes que de l’examiner.
+
Bremmen se alisó rápidamente el pelo con las manos y avanzó con confianza hacia el Corsario más cercano.
  
Bremmen se recoiffa rapidement de ses mains, et s’avança de manière assurée vers le plus proche Corsaire.
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— ''Hola'', dijo al anfitrión.
  
- Bonjour, dit-il à l’hôte d’accueil.
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— ''Hola, mi pequeño.''
  
- Bonjour mon jeune enfant.
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— ''¿Pequeño? ¡Hace mucho que no soy un niño! ¡Soy un joven homín, valiente e intrépido!''
  
- Jeune enfant ? Je ne suis plus un jeune enfant depuis longtemps ! Je suis un jeune homin, courageux et intrépide !
+
Bremmen había dejado que su rifle de ballesta Flunker se deslizara por su espalda para impresionar al anfitrión.
  
Bremmen avait laissé sa Flunker glisser dans son dos pour impressionner l’hôte.
+
— ''Los homíns valientes e intrépidos no suelen tardar ni cinco minutos en recuperar el aliento, y mucho menos cuando nadan lentamente... y no mucho... En fin, me llamo Codgan Be'Yle. Doy la bienvenida a quienes visitan a los Corsarios. ¿Qué puedo hacer por usted? Intente darse prisa, todavía tengo mucho que hacer...''
  
- Les homins courageux et intrépides ne prennent généralement pas cinq minutes à reprendre leur souffle, encore moins quand ils nagent lentement... et peu de temps… Peu importe, je m’appelle Codgan Be’Yle. J’accueille les gens qui rendent visite aux Corsaires. Que puis-je faire pour toi ? Essaie d’être prompt, j’ai encore beaucoup à faire…
+
Bremmen se sonrojó como nunca. Pero esta era su única oportunidad, así que no alzó la voz e intentó continuar.
  
Bremmen piqua un fard comme jamais. Mais c’était sa seule chance, alors il ne releva pas et essaya d’enchaîner.
+
— ''Me llamo Bremmen O'Derry. Soy hijo de Arty O'Derry, ¿lo conoces?''
  
- Je m’appelle Bremmen O’Derry. Je suis le fils d’Arty O’Derry, vous le connaissez ?
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— ''No.''
  
- Non.
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— ''Pero fue corsario hace unos años.''
  
- Mais il était un Corsaire il y a quelques années.
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— ''Escucha, muchacho, hay tantos jóvenes Trykers que vienen a servir a nuestra causa cada día, solo para dejarnos unos años después... que no creo que pueda recordarlos a todos.''
  
- Ecoute, mon garçon, il y a tellement de jeunes Trykers qui viennent et servent notre cause chaque jour, et qui nous quittent quelques années plus tard… que je ne risque pas de me souvenir de chacun d’eux.
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Bremmen se contuvo para no desahogarse cuando Codgan lo llamó ''muchacho''.
  
Bremmen s’empêcha de laisser libre court à sa colère lorsque Codgan l’appela “mon garçon”.
+
— ''He venido desde la lejana ciudad de Fairhaven para conocerte y alistarme en los Corsarios. Mi Flunker está a tu servicio si aceptas alistarme.''
  
- Je suis venu de la lointaine ville de Fairhaven pour vous rencontrer et m’engager chez les Corsaires. Ma Flunker est à votre service si vous acceptez de m’enrôler.
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Codgan rió.
  
Codgan se mit à rire.
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— ''Bien, bien. Encuentra a Derren Be'Lauppy entonces. Probablemente tenga algunas misiones para ti. Vuelve después de haberlo ayudado... tal vez encuentre algo más que te mantenga ocupado.''
  
- Bien, bien. Trouve Derren Be’Lauppy alors. Il a sans doute quelques missions à te confier. Reviens après l’avoir aidé… peut-être que j’aurai trouvé quelque chose d’autre pour t’occuper.
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— ''¡De acuerdo! ¿Quién es?'' preguntó Bremmen, mirando a los homins del campamento
  
- D’accord ! Qui est-il ? demanda Bremmen en observant les homins du camp.
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— ''No está aquí. Derren es un explorador. Debería estar en los [[Vientos de la Musa]].
  
- Il n’est pas là. Derren est un éclaireur. Il devrait se trouver dans les [[Vents du Songe]].
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— ''¿Los Vientos de la Musa? ¡Pero está muy lejos! Y es peligroso, ¿verdad?
  
- Les Vents du Songe ? Mais c’est très loin ! Et dangereux, n’est-ce pas ?
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— ''No para un homin valiente e intrépido. ¿No creías que te iba a dar la bienvenida solo porque habías recorrido la corta distancia desde [[Fairhaven]] hasta nuestro campamento? Ahora vete y no vuelvas hasta que hayas demostrado ser útil.
  
- Pas pour un homin courageux et intrépide. Tu ne pensais tout de même pas que j’allais te dire « bienvenue » juste parce que tu aurais parcouru la petite distance qui sépare [[Fairhaven]] de notre camp ? Maintenant, vas-y et ne reviens pas avant d’avoir prouvé que tu pouvais être utile.
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Bremmen se quedó boquiabierto. Una prueba... claro... o quizás el anfitrión estaba demasiado ocupado para encargarse él solo de todos los jóvenes Trykers... ¡No importaba! Bremmen iría allí y encontrará al explorador.
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Ya habían pasado tres días desde que Bremmen se despidió del anfitrión del campamento. Había llegado a los Vientos de la Musa la noche anterior y se había encontrado con muchos Trykers... Todos de la tribu de los [[Escultores de Cieno]]... Y ninguno de ellos podía decirle dónde podría estar Derren Be'Lauppy... pero al menos podía dormir en una tienda de campaña mientras esperaba atraparlo. Su Flunker era de gran ayuda en la zona, permitiéndole cazar algunos [[clopper]]s y evitar morir de hambre gracias a su carne. Tampoco temía morir de sed: no había riesgo de beberse toda el agua del lago. Pero tenía que impresionar a los Corsarios, así que siguió buscando al explorador a cada paso.
  
Bremmen resta bouche-bée. Un test… bien sûr… ou peut-être que l’hôte était trop occupé pour s’occuper seul de tous les jeunes Trykers… Cela importait peu ! Bremmen allait se rendre là-bas et débusquer l’éclaireur.
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Pasó cinco días así. En la sexta noche, mientras consultaba su mapa y marcaba los últimos lugares que había buscado, se dio cuenta de que simplemente había estado en todas partes, y estaba casi seguro de que Codgan, el anfitrión de los Corsarios, se había reído de él... Decidió regresar al campamento para contarle lo que pensaba de su actitud desleal. Se abrió paso entre los cloppers, manteniéndolos a una distancia prudencial con su Flunker (había mejorado mucho en esta disciplina sin darse cuenta) cuando vio a un homín al que nunca había visto, justo detrás de un grupo de [[ragus]]. Caminaba en silencio, tomando notas mientras observaba a su alrededor. ¿Sería un accidente afortunado de última hora? Corrió hacia el homín e inició una conversación:
  
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— ''¡Hola! ¿Eres Derren por casualidad?''
== Deuxième partie ==
 
  
Trois jours s'étaient déjà écoulés depuis que Bremmen avait pris congé auprès de l'hôte du camp. Il avait atteint les [[Vents du Songe]] la nuit précédente et y avait rencontré bien des Trykers... Tous de la tribu des [[Sculpteurs de Vase]]... Et aucun d'eux n'était capable de lui dire où Derren Be'Lauppy pouvait bien se trouver... mais au moins, il pouvait dormir dans une tente en attendant de mettre la main sur lui. Sa Flunker lui était d'un grand secours dans la région afin de chasser quelques cloppers et éviter de mourir de faim grâce à leur viande. Il ne craignait pas non plus de mourir de soif : il ne risquait pas de boire toute l'eau du lac. Mais il devait impressionner les Corsaires, aussi il continuait à chercher l'éclaireur à chaque instant.
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''Hola, joven'', respondió, asintiendo con una sonrisa.
  
Il passa ainsi cinq jours. La sixième nuit, tandis qu'il consultait sa carte et inscrivait des croix sur les derniers endroits qu'il avait fouillés, il réalisa qu'il s'était rendu tout bonnement partout, et était quasiment certain que Codgan, l'hôte des [[Corsaires]], s'était moqué de lui... Il décida de rentrer au camp afin de lui dire ce qu'il pensait de son attitude déloyale. Il se fraya un chemin à travers les Cloppers, en les tenant à bonne distance grâce à sa Flunker - il avait beaucoup progressé dans cette discipline, sans le réaliser – quand il vit un homin qu'il n'avait jamais rencontré, juste derrière une meute de Ragus. Celui-ci se promenait tranquillement et prenait des notes en observant les alentours. Etait-ce un heureux hasard de la dernière heure ? Il se précipita vers l'homin et engagea la conversation :
+
Bremmen estaba tan encantado que ni siquiera pensó en preguntarle a Derren dónde había estado los días anteriores. De hecho, su rol como explorador le exigía estar en constante movimiento, observando la fauna, el comportamiento de las criaturas, los puestos de avanzada, los grupos itinerantes y más. Se presentaron. El Corsario era particularmente amigable, de mente abierta y dispuesto a compartir mucho con cualquiera que Codgy le enviara. Esto ocurría cada vez con más frecuencia, ya que la tribu atraía a jóvenes Trykers. Servir en ella prometía mucha acción, aventura y, sobre todo, dominio de las tácticas de guerrilla. Pero Bremmen tendría que esperar un poco más para disfrutar de todo eso. Por ahora, solo tenía una misión que cumplir: observar a los [[Cute]]s en la región y anotar la ubicación de sus grupos.
  
- Bonjour ! Ne seriez-vous pas Derren par hasard ?
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Nuestro joven homínido recorrió la zona e intentó localizar a los Cutes. Había avanzado tanto con su Flunker que solo le llevó tres días. El único lugar donde aún no había avistado a los Cutes era el Camino del Viento. Lo había dejado para el final, porque por experiencia propia sabía que era mucho más peligroso que los demás. Los [[Ragus]] Amenazante que merodeaban por allí le resultaban una verdadera molestia, y le había costado sobrevivir la última vez que estuvo allí. Avanzó con cautela, mezclándose con una manada de [[Gnoof]]s, y luego se aplastó contra el suelo para arrastrarse entre las plantas. Siempre tuvo presente la dirección del viento para evitar que un depredador lo detectara desde lejos, y así se dirigió hacia los lagos del sur, donde estaría a salvo.
  
- Salut jeune homin, répondit-il en opinant avec un sourire.
+
Finalmente, llegó sano y salvo. Examinó los alrededores y vio algunos grupos de Cutes. Se dirigió hacia ellos para observarlos y se camufló entre la flora para anotar su posición en el mapa. Tenía la vista fija en uno de ellos, estudiando su comportamiento, cuando un grito lo heló hasta los huesos: otro Cute regresaba cerca del grupo, y Bremmen estaba justo en su camino. Agarró su Flunker y disparó varias veces sin inmutarse ante los golpes de la criatura. Menos de un minuto después, yacía a sus pies; nuestro Tryker, mientras tanto, estaba gravemente herido, pues estaba más acostumbrado al combate a distancia.
  
Bremmen fut tellement réjoui qu'il ne pensa même pas à demander à Derren où il avait traîné les jours précédents. En réalité, sa fonction d’éclaireur le forçait à se déplacer en permanence pour observer la faune, le comportement des créatures, les avant-postes, les groupes de voyageurs... Ils se présentèrent l'un l'autre. Le Corsaire était particulièrement sympathique, ouvert d'esprit et prêt à beaucoup partager avec quiconque Codgy lui enverrait. Cela d'ailleurs se produisait de plus en plus souvent car la tribu séduisait les jeunes Trykers. La servir promettait beaucoup d'action, d'aventure, et par-dessus tout, la maîtrise des tactiques de guerrilla. Mais Bremmen devrait attendre un peu plus longtemps pour profiter de tout cela. Pour l'instant, il n'avait qu'une mission à remplir : observer les Cutes de la région, et noter l'emplacement de leurs groupes.
+
Pero el peligro no había terminado: al girarse, vio un enorme Cute amenazándolo con los brazos abiertos. Parecía más desarrollado que los demás, pero Bremmen no lo pensó dos veces. Estaba demasiado herido, y este Cute lo aterrorizaba, así que corrió hacia el agua. La criatura se detuvo en la orilla y sostuvo la mirada del Tryker. «Son como los Ragus», pensó. «No saben nadar y tienen miedo de ahogarse. Así que son más animales que homínis...». Bremmen salió del agua por el otro lado y regresó con Derren. Había anotado absolutamente todo sobre la ubicación de los grupos de Cutes y ya empezaba a entusiasmarse con la idea de convertirse en Corsario.
  
Notre jeune homin se déplaça dans les environs, et tenta de localiser les Cutes. Il avait tellement progressé avec sa Flunker que cela ne lui pris que trois jours. Le seul endroit où il n'avait pas encore repéré les Cutes était la Route des Vents. Il l'avait gardée pour la fin, car d'expérience maintenant, il savait qu'elle était beaucoup plus dangereuse que les autres. Les Ragus fulminants qui y rôdaient étaient une vraie plaie pour lui, et il avait eu bien du mal à survivre la dernière fois qu'il s'y était rendu. Il s'avança prudemment en se fondant dans un troupeau de Gnoofs, puis s'aplatit contre le sol pour ramper entre les plantes. Il gardait à chaque instant le sens du vent à l'esprit, afin d'éviter qu'un prédateur ne puisse le sentir de loin, et se dirigea ainsi vers les lacs du sud où il serait en sécurité.
+
Poco después, se encontró con el explorador.
  
Finalement, il y parvint sain et sauf. Il examina les environs et remarqua quelques groupes de Cutes. Il prit leur direction afin de les observer, et se camoufla dans la flore pour noter leur position sur sa carte. Il avait les yeux rivés sur l'un d'eux et étudiait son comportement quand un cri lui glaça les chairs : un autre Cute revenait près du groupe et Bremmen était pile sur son chemin. Il saisit sa Flunker et tira plusieurs fois sans broncher aux coups que lui portait la créature. Moins d'une minute plus tard elle gisait à ses pieds ; de son côté, notre Tryker était sérieusement blessé car il était plutôt habitué au combat à distance.
+
— ''¡Hola, Derren!, dijo.''
  
Mais le danger n'était pas écarté : quand il se retourna, il vit un énorme Cute qui le menaçait en ouvrant largement les bras. Il avait l'air plus développé que les autres, mais Bremmen ne réfléchit pas. Il était trop blessé et ce Cute le terrifiait, aussi il se précipita vers l'eau. La créature s'arrêta sur le rivage, et croisa le regard du Tryker. «Ils sont comme les Ragus» pensa-t-il. «Ils ne savent pas nager, et ont peur de se noyer. Donc ce sont plus des animaux que des homins...» Bremmen sortit de l’eau de l’autre côté, et retourna auprès de Derren. Il avait absolument tout consigné au sujet de la position des groupes de Cutes, et commençait déjà à se faire une joie à l’idée de devenir un Corsaire.
+
''¡Hola, Bremmen! ¡He marcado la posición de cada grupo de Cutes en mi mapa! Creo que te encantará echar un vistazo.''
  
Peu de temps après, il rencontra l’éclaireur.
+
— ''Bueno... el problema, joven homínido, es que es imposible. Solo has trabajado unos días, y los Cutes se mueven con las estaciones... Vuelve dentro de un año'', respondió Derren con una amplia sonrisa.
  
- Salut Derren ! dit-il.
+
— ''¿Qué quieres decir? ¡¿Bromeas?!''
  
- Salut Bremmen !
+
— ''¡Pues sí!'', dijo, estallando en carcajadas. ''Vamos, dame tu mapa; añadiré tu información a la que ya he recopilado''.
  
- J’ai noté la position de chaque groupe de Cutes sur ma carte ! Je pense que vous serez heureux d’y jeter un oeil.
+
Derren tomó el mapa y comenzó a mirarlo.
  
- Hé bien... le problème jeune homin, c’est que c’est impossible. Tu n’as travaillé qu’un petit nombre de jours, et les Cutes se déplacent avec les saisons... Reviens dans un an, répondit Derren avec un large sourire.
+
— ''No era fácil observar a los Cutes'', dijo Bremmen. Me atacaban constantemente en cuanto me acercaba demasiado. Incluso vi uno enorme, que parecía estar en mejor forma que los demás. Pensé por un momento que se comportaba como un homín... pero me atacó como a los demás...
  
- Comment ça ? Vous plaisantez ?!
+
— ''Ah, bueno, ya conoces a Doren. En fin, lo importante es que los Cutes solo te atacarán si los molestas. De hecho, estas criaturas son bastante tranquilas, pero se sienten amenazadas en cuanto alguien entra en sus territorios de caza... Bastaba con observarlos desde lejos.'' Pero si de verdad quieres hablar con Cutes evolucionados, ve a ver a los [[Cuzans]].
  
- En effet ! dit-il en explosant de rire. Allons, donne-moi ta carte, je vais ajouter tes informations à celles que j’ai déjà récupérées.
+
— ''¿Los Cuzans? ¿Qué son?''
  
Derren prit la carte et se mit à la regarder.
+
— ''Son Cutes superiores. Esa será tu próxima misión: tendrás que ir a su tribu y volver para contarme qué comen.''
  
- Les Cutes n’étaient pas simples à observer, dit Bremmen. Ils n’ont pas cessé de m’attaquer dès que je me rapprochais un peu trop. J’en ai même vu un énorme, qui avait l’air de mieux se porter que les autres. J’ai pensé un instant qu’il avait peut-être un comportement d’homin... mais il m’a attaqué comme les autres...
+
— ''¿Y dónde están?''
  
- Oh, bah tu as rencontré Doren. Peu importe, ce qu’il faut savoir c’est que les Cutes ne t’attaqueront que si tu les dérange. En fait, ces créatures sont assez placides mais se sentent menacées dès que quelqu’un pénètre sur leur territoire de chasse... Il suffisait de les observer de loin. Mais si tu veux vraiment parler à des Cutes évolués, va voir les Cuzans.
+
— ''En las [[Lagunas de Loria]].''
  
- Les [[Cuzans]] ? De quoi s’agit-il ?
+
— ''¿Eh? ¿En las Lagunas? Pero...''
  
- Ce sont des Cutes supérieurs. Ce sera ta prochaine mission : tu devras te rendre dans leur tribu, et revenir me dire de quoi ils se nourrissent.
+
— ''Buena suerte. Y ten cuidado; la región no es tan segura como los Vientos de la Musa.''
  
- Et où se trouvent-ils ?
+
Bremmen se quedó atónito unos segundos, pero aceptó el desafío. Se dirigió a las Lagunas de Loria tras dejar al explorador.
 
+
{{Couillard}}
- Dans les [[Lagons de Loria|Lagons de la Loria]].
+
Bremmen nunca había tenido tanta hambre en su vida cuando avistó el campamento cuzano. Su Flunker no le había servido de nada desde que cruzó el vórtice: las criaturas de la región eran tan rápidas que apenas podía apuntarles. Por lo tanto, optó por moverse despacio y con cautela para evitar encuentros desagradables, como ya se había acostumbrado al unirse a los Vientos  de la Musa.
  
- Hein ? Les Lagons ? Mais...
+
Observó a los Cuzanos durante un buen rato. Al fin y al cabo, se parecían mucho a los cutes... así que Bremmen prefirió mantenerse un poco alejado por si acaso eran tan peligrosos como sus compañeros. Pero le dolía el estómago e incluso empezaba a hacer ruidos extraños. Unos minutos después, un Cuzano se acercó lentamente, ofreciéndole grandes trozos de fruta. Menuda sorpresa para el joven homín: no se comportaban como los cutes que había encontrado hasta entonces. No eran agresivos y, sobre todo, su actitud era parecida a la de los homíns.
  
- Bonne chance. Et fais attention à toi là bas, la région n’est pas aussi sûre que les Vents du Songe.
+
— ''Hola, Tryker'', dijo el Cuzan. ''Pareces tener hambre. Come estas frutas y ven. Sígueme al campamento''.
  
Bremmen resta sidéré quelques secondes, mais releva le défi. Il prit la direction des Lagons de Loria en quittant l’éclaireur.
+
Bremmen engulló la fruta como si no hubiera comido en semanas... Lo cual, por cierto, no estaba lejos de la realidad. Tranquilizado, siguió al pequeño Cuzan de vuelta al campamento. Otras criaturas de la tribu se reunieron a su alrededor y comenzaron a hurgar entre sus pertenencias. Nuestro Tryker tomó el libro que parecía interesarles más.
  
{{Couillard}}
+
— ''¿Lo quieres?'', preguntó.
== Troisième partie ==
 
  
Bremmen n’avait jamais eu aussi faim de sa vie quand il parvint en vue du camp des Cuzans. Sa Flunker ne lui servait à rien depuis qu’il avait traversé le vortex : les créatures de la région étaient si rapides qu’il pouvait à peine les viser. Il avait donc opté pour un déplacement lent et précautionneux pour éviter toute mauvaise rencontre comme il s’était habitué à le faire quand il avait rejoint les Vents du Songe.
+
— ''¡Sí! ¡Es un libro, contiene conocimiento!''
  
Il regarda les [[Cuzans]] longuement. Ils ressemblaient beaucoup à des Cutes, finalement... aussi Bremmen préféra rester un peu en retrait au cas où ils soient aussi dangereux que leurs pairs. Mais son estomac le tiraillait et commençait même à faire quelques bruits étranges. Quelques minutes plus tard, un Cuzan vint à lui lentement en tendant de gros fruits. Quelle surprise ce fut pour le jeune homin : ils n’avaient pas le même comportement que les Cutes qu’il avait rencontrés jusqu’ici. Ceux-là n’étaient pas agressifs, et par dessus tout, leur attitude était proche de celle des homins.
+
— ''Tómalo, es tuyo. A cambio de la fruta...'', respondió Bremmen sonriendo.
  
- Bonjour Tryker. dit le Cuzan. Tu sembles avoir faim, mange ces quelques fruits et viens. Suis moi jusqu’au camp.
+
— ''Gracias, Tryker. Toma estas frutas y estas bayas. Como agradecimiento''.
  
Bremmen engloutit les fruits comme s’il n’avait pas mangé pendant des semaines... Ce qui n’était d’ailleurs pas très loin de la réalité. Rassuré, il suivit le petit Cuzan jusqu’au camp. Quelques autres créatures de la tribu se rassemblèrent alors autour de lui, et commencèrent à fouiller dans ses affaires. Notre Tryker prit le livre qui semblait les intéresser plus particulièrement.
+
En ese momento, Bremmen estaba mucho más feliz de tener comida que de un libro. Además, podría comprarlo en Fairhaven, donde lo había encontrado. Una transacción muy lucrativa. Los Cuzanos, por su parte, se reunieron alrededor del libro. Algunos intentaron descifrarlo cuando uno de ellos, uno mayor, lo tomó y lo guardó. Probablemente era el líder, pero Bremmen no estaba seguro y no quería investigar por el momento: estaba demasiado ocupado disfrutando de su frugal comida.
  
- Vous le voulez ? demanda-t-il.
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Nuestro Tryker se quedó con los Cuzanos durante casi una semana. Aprendió mucho de ellos: las diferentes bayas que les gustaban, las que se negaban a probar, tal como Derren les había pedido. Estaban tan agradecidos por el libro que les había dado que incluso lo llevaron a los lugares donde había fruta y comida, mientras que Bremmen no dejaba de hacerle preguntas. Finalmente, una vez que lo anotó todo, decidió que era hora de volver con el explorador.
  
- Oui ! C’est un livre, il y a des connaissances dedans !
+
De regreso, se camufló para evitar a los carnívoros lo máximo posible. Lo hizo tan bien que pasó desapercibido para los dos [[Matis]] que se habían encontrado a menos de 20 metros; incluso pudo oír su conversación.
  
- Prenez-le, il est à vous. En échange des fruits... répondit Bremmen en souriant.
+
— ''Bienvenido.''
  
- Merci Tryker. Prends ces fruits, et ces baies. Pour te remercier.
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— ''Saludos.''
  
A cet instant là, Bremmen était bien plus heureux d’avoir de la nourriture qu’un livre. En plus, il pourrait racheter le livre à Fairhaven, où il l’avait trouvé la première fois. Une transaction des plus lucratives. Les Cuzans, de leur côté, se regroupèrent autour du livre. Quelques uns tentèrent de le déchiffrer quand l’un d’eux, plus âgé, le prit et le rangea. Sans doute le chef, mais Bremmen n’en était pas sûr et ne voulut pas enquêter pour le moment : il était trop affairé à profiter de son repas frugal.
+
— ''¿Todo en orden?''
  
Notre Tryker resta près d’une semaine avec les Cuzans. Il apprit beaucoup d’eux, les différentes baies qu’ils aimaient, celles qu’ils refusaient de goûter, conformément à ce que Derren lui avait demandé. Ils étaient si reconnaissants pour le livre qu’il leur avait offert qu’ils l’avaient même entraîné sur les points où il y avait des fruits et de la nourriture tandis que Bremmen ne tarissait pas de questions. Finalement, une fois qu’il eut tout consigné, il décida qu’il était temps de retourner voir l’éclaireur.
+
— ''Sí. Llegarán en exactamente una semana y atacaremos el puesto avanzado este [[Calendario atysiano#Nombre de los días|quinteth]], después del atardecer.''
  
Sur le chemin du retour, il se camoufla pour éviter autant que possible les carnivores. Il le fit d’ailleurs si bien qu’il passa inaperçu des deux Matis qui s’étaient rencontrés à moins de 20m de lui ; il pouvait même entendre leur conversation.
+
— ''Perfecto. El factor sorpresa no les dejará ninguna posibilidad de resistencia. Nos volveremos a encontrar el quinteth.''
  
- Bienvenue.
+
— ''Adiós.''
  
- Salutations.
+
Uno de los Matis se retiró, solo para ser reemplazado por otro minutos después.
  
- Tout est-il en ordre ?
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— ''Bienvenidos.''
  
- Oui. Ils arriveront dans une semaine exactement, et nous attaquerons l’avant poste ce Quinteth, après le coucher du soleil.
+
— ''Saludos.''
  
- Parfait. L’effet de surprise ne leur laissera aucune chance de résistance. Nous nous reverrons Quinteth.
+
— ''Todo en orden. El puesto avanzado será tomado en una semana, el quinteth, al atardecer.''
  
- Au revoir.
+
— ''Nuestras tropas deberían dividirse antes, para que sea más difícil detectarlas.''
  
L’un des Matis se retira pour mieux être remplacé par un autre, quelques minutes plus tard.
+
— ''Por supuesto. Ya he ordenado a las mías que lo hagan.''
  
- Bienvenue.
+
— ''Las mías vendrán de los Vientos  de la Musa. Nos dividiremos al entrar en las Lagunas de Loria: la mitad se dirigirá directamente al norte y la otra mitad al sureste.''
  
- Salutations.
+
— ''Y que se reagrupen en el momento oportuno, para que estemos listos para derrotarlos. Es todo lo que quiero, y para lo que me pagan. ''
  
- Tout est en ordre. L’avant poste sera pris Quinteth, dans une semaine, au coucher du soleil.
+
— ''Se hará como ordenes. ¡Por la Reina! ''
  
- Nos troupes devraient se séparer avant, afin d’être moins aisément repérables. - Bien sûr. J’ai déjà ordonné aux miennes de faire ainsi. - Les miennes viendront des Vents du Songe. Nous nous séparerons en entrant dans les Lagons de la Loria : la moitié d’entre nous se dirigera droit vers le nord, et l’autre ira vers le sud-est. - Et qu’elles se rassemblent toutes au bon moment, pour que nous soyons prêts à les vaincre. C’est tout ce que je veux, et ce pour quoi je suis payé. - Ce sera fait, comme vous l’ordonnez. Pour la Reine ! - Pour la Reine !
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— ''¡Por la Reina!''
  
Ils se séparèrent tandis que Bremmen restait stupéfait. Qu’est-ce qu’ils prévoyaient ? D’où venaient-ils ? Qui étaient-ils ? Il y avait tant de questions auxquelles il n’avait pas la réponse. Il nota tout ce qu’il avait entendu, sa position, et l’endroit que l’un des Matis avait désigné en parlant de l’avant poste. Tout cela pouvait être important, si seulement il savait à qui en parler... Il attendit encore un peu afin d’être sûr de ne pas se faire repérer en sortant de son buisson, et se mit à courir tout droit vers le vortex, plus vite qu’il ne l’avait jamais fait, pour s’entretenir avec Derren.
+
Se separaron mientras Bremmen permanecía atónito. ¿Qué planeaban? ¿De dónde habían salido? ¿Quiénes eran? Había tantas preguntas para las que no tenía respuesta. Anotó todo lo que había oído, su posición y el lugar que uno de los Matis había mencionado al hablar del puesto de avanzada. Todo esto podría ser importante, si tan solo supiera con quién hablar... Esperó un poco más para asegurarse de que no lo vieran salir de su arbusto y luego echó a correr directo hacia el vórtice, más rápido que nunca, para hablar con Derren.
  
La fin du trajet lui prit encore une journée entière, mais il parvint auprès de l’éclaireur bien plus tôt qu’il ne l’avait espéré.
+
El viaje le llevó otro día entero, pero llegó al explorador mucho antes de lo esperado.
  
- Salut Derren !
+
— ''¡Hola, Derren!''
  
- Salut Bremmen ! Alors, tu as rencontré les Cuzans ?
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— ''¡Hola, Bremmen! ¿Conoces a los Cuzanos?''
  
- Oui, j’ai tout consigné sur ce parchemin.
+
— ''Sí, lo he anotado todo en este pergamino.''
  
Bremmen remit ses notes à Derren et enchaîna tandis qu’il commença à les parcourir :
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Bremmen le entregó sus notas a Derren y continuó mientras él las hojeaba:
  
- Mais j’ai d’autres nouvelles : j’ai entendu quelques Matis parler d’envahir un avant poste dans les Lagons de la Loria.
+
— ''Pero tengo más noticias: oí a unos Matis hablando de invadir un puesto avanzado en las Lagunas de Loria.''
  
- Quoi ? dit Derren en délaissant le parchemin pour notre jeune Tryker. Dis m’en plus.
+
— ''¿Qué?'' dijo Derren, dejándole el pergamino al joven Tryker
  
- J’ai tout consigné là. J’ai pensé que ça pourrait intéresser quelqu’un...
+
—'' Cuéntame más.''
  
- En effet. Les Corsaires seront intéressés ! Mais moi je dois rester ici. Cours auprès de Codgan et donne-lui autant de détails que possible.
+
— ''Lo he anotado todo aquí. Pensé que a alguien le podría interesar...''
  
- L’hôte d’accueil ?
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— ''Sí. ¡A los Corsarios les interesará! Pero tengo que quedarme aquí. Corre a ver a Codgan y dale todos los detalles posibles.
  
- Non, Codgan Ba’Nakry, notre chef. Allez ! File !
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— ''¿El anfitrión?''
  
Bremmen quitta l’éclaireur rapidement, et se dirigea vers le camp des Corsaires l’estomac noué non par la faim, mais parce qu’il réalisait que tout allait dépendre de sa vitesse.
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— ''No, Codgan Ba'Nakry, nuestro líder. ¡Vamos! ¡Corre!
  
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Bremmen dejó rápidamente al explorador y se dirigió al campamento de los Corsarios, con un nudo el estómago, no por hambre, sino al darse cuenta de que todo dependería de su velocidad.
 
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== Quatrième partie ==
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Codgan no le había prestado mucha atención al joven Tryker. Solo había tomado sus notas y le había preguntado si sabía luchar. Bremmen no estaba seguro de cómo responder, pero asintió... Y se encontró con una magnífica armadura Corsaria y un grupo de respuesta rápida rumbo a las Lagunas de Loria. Tardaron cinco días en llegar al vórtice que separaba las Lagunas de los Vientos de la Musa, pero lo discutieron extensamente durante el camino para desarrollar un plan.
 
 
Codgan n’avait pas vraiment prêté attention au jeune Tryker. Il avait seulement pris ses notes, et lui avait demandé s’il savait se battre. Bremmen n’était pas sûr de la réponse à donner, mais avait hoché la tête... Et s’était retrouvé avec une magnifique armure aux couleurs des Corsaires et un groupe d’intervention rapide en direction des Lagons de la Loria. Il leur fallut cinq jours pour se rendre au vortex qui séparait les Lagons des Vents du Songe, mais ils avaient longuement discuté sur le chemin pour mettre un plan au point.
 
 
 
Tout d’abord, ils prévoyaient d’espionner le groupe de Matis qui arriverait par les Vents du Songe, et d’attaquer chacune de ses parties dès qu’il se diviserait. Ensuite... ils essaieraient de trouver d’autres Matis et d’affaiblir leurs forces pour qu’ils n’aient aucune chance d’emporter la victoire lors de l’assaut final. Chaque Corsaire savait exactement ce qu’il avait à faire. Bremmen, lui, devait viser les magiciens à la tête à l’aide de sa Flunker, afin de les assommer.
 
  
Ils s’établirent dans un camp rudimentaire qu’ils avaient monté un peu au sud du vortex, dans les Lagons de la Loria. Un éclaireur fut désigné pour visiter les Vents du Songe à la recherche des Matis et les dénombrer. Pendant ce temps, Bremmen alla récolter quelques fruits et champignons tandis que des combattants plus aguerris chassaient des créatures pour leur viande. Ils mangèrent tous ensemble et discutèrent longuement auprès d’un petit feu, en se racontant des légendes sur les Anciennes Terres. Bremmen avait du mal à croire qu’il partageait tant avec les Corsaires. Désormais, son coeur leur était tout acquis. Plus tard, ils s’endormirent et passèrent une bonne nuit dans l’ensemble, malgré les tours de gardes pour certains.
+
Primero, planeaban espiar al grupo de Matis que llegaba por los Vientos de la Musa y atacar cada una de sus partes en cuanto se dividiera. Luego... intentarían encontrar a otros Matis y debilitar sus fuerzas para que no tuvieran ninguna posibilidad de ganar el asalto final. Cada Corsario sabía exactamente qué hacer. Bremmen, por otro lado, debía apuntar con su Flunker a las cabezas de los magos para dejarlos inconscientes.
  
Le matin suivant, l’éclaireur était de retour. Il avala un encas avant de faire son rapport. Il en avait compté seize, donc ils avaient sans doute prévu de se séparer en deux petits groupes de huit personnes. D’après ses calculs, ils devraient arriver à midi. Les Corsaires décidèrent de les attaquer immédiatement à la sortie du vortex : ils étaient largement plus nombreux, et cela leur donnerait plus de temps pour arrêter les autres Matis, ceux qui venaient des Sommets Verdoyants. Ils prirent la direction du nord, et se couvrirent les habits et le visage d’un mélange d’eau et de poussière, afin de ne pas se faire repérer avant qu’ils ne décident d’attaquer.
+
Acamparon en un campamento rudimentario que habían construido un poco al sur del vórtice, en las Lagunas de Loria. Un explorador fue asignado a visitar los Vientos de la Musa en busca de los Matis y contarlos. Mientras tanto, Bremmen fue a recolectar fruta y setas mientras los guerreros más experimentados cazaban criaturas para obtener carne. Comieron juntos y charlaron largo y tendido alrededor de una pequeña fogata, relatando leyendas de las Tierras Antiguas. Bremmen apenas podía creer que compartiera tanto con los Corsarios. Desde entonces, su corazón fue completamente ellos. Más tarde, se durmieron y, en general, pasaron una buena noche, a pesar de que algunos tuvieron que vigilar.
  
Le soleil était au zénith lorsque les Matis traversèrent le vortex. Leurs armures noires se détachaient nettement de la couleur des plages des Lagons. Le signal de l’attaque fut donné alors qu’ils venaient de s’arrêter avant de se séparer. Tous les Corsaires s’avancèrent vers l’ennemi. Bremmen attrapa sa Flunker, et frappa un destructeur en plein milieu du front. Le magicien ne tomba pas, mais était complètement assommé. Il visa ensuite les guérisseurs. Les guerriers Matis étaient déjà en train de se ruer sur lui, mais les deux soigneurs furent rapidement assommés et encerclés par les Corsaires. Bremmen s’apprêtait à fuir, mais d’autres guerriers avec de la poussière sur leurs habits et leur visage, se déplaçaient discrètement, et tinrent les ennemis à distance. Ca prit moins de temps que prévu : les Corsaires étaient réellement doués pour la guérilla, leurs adversaires n’avaient aucune chance. Quelques-uns fouillèrent les corps et conservèrent tout ce qui avait de la valeur.
+
A la mañana siguiente, el explorador regresó. Comió un tentempié antes de informar. Había contado dieciséis, así que probablemente planeaban dividirse en dos pequeños grupos de ocho. Según sus cálculos, deberían llegar al mediodía. Los Corsarios decidieron atacarlos inmediatamente al salir del vórtice: eran significativamente más numerosos, lo que les daría más tiempo para detener a los demás Matis, los que venían de los [[Alturas Verdes]]. Se dirigieron al norte, cubriéndose la ropa y el rostro con una mezcla de agua y polvo para no ser detectados antes de decidir atacar.
  
Ils se soignèrent mutuellement leurs blessures... ils en avaient très peu en fait, et aucune perte. Mais leur temps était compté. Ils envoyèrent trois éclaireurs en reconnaissance dans les Lagons de la Loria, et se déplacèrent vers l’avant poste qu’avait désigné le Matis, selon Bremmen, afin d’établir une stratégie. Aucune créature ne leur résista sur leur chemin, et ils furent sur place en quelques heures. Ils examinèrent les environs et se mirent d’accord sur la manière de procéder lors de l’assaut final. Mais avant tout, ils grimpèrent sur une petite dune afin d’avoir une bonne vue et y attendre le retour de leurs éclaireurs.
+
El sol estaba en su cenit cuando los Matis cruzaron el vórtice. Su armadura negra contrastaba con el color de las playas de las Lagunas. La señal de ataque se dio justo cuando se detuvieron antes de separarse. Todos los Corsarios avanzaron hacia el enemigo. Bremmen agarró a su Flunker y golpeó a un destructor justo en medio de su frente. El mago no cayó, pero quedó completamente aturdido. Entonces apuntó a los sanadores. Los guerreros Matis ya se abalanzaban sobre él, pero los dos sanadores quedaron rápidamente aturdidos y rodeados por los Corsarios. Bremmen estaba a punto de huir, pero otros guerreros, con polvo en la ropa y el rostro, se movieron discretamente y mantuvieron a raya a los enemigos. Tardaron menos de lo esperado: los Corsarios eran realmente hábiles en la guerra de guerrillas, y sus oponentes no tenían ninguna posibilidad. Algunos registraron los cuerpos y se quedaron con cualquier cosa de valor.
  
Les ombres s’allongeaient sur les plages du Lagon de la Loria quand ils décidèrent de s’établir dans un camp comme la nuit précédente. Le lendemain matin, deux des éclaireurs étaient déjà auprès d’eux. Deux groupes de quinze personnes avaient été repérés. L’un venait du nord et l’autre ne devrait plus tarder à être en vue, mais déciderait sans doute de rester un peu en retrait. La dune sur laquelle se trouvaient les Corsaires serait sans doute le lieu sur lequel ils décideraient de s’établir, pour la vue.
+
Se curaron mutuamente las heridas... de hecho, tuvieron muy pocas, y ninguna baja. Pero se les agotaba el tiempo. Enviaron tres exploradores a reconocer las Lagunas de Loria y se dirigieron hacia el puesto avanzado que los Matis habían designado, según Bremmen, para establecer una estrategia. Ninguna criatura en su camino se les resistió, y llegaron allí en pocas horas. Examinaron los alrededores y acordaron cómo proceder durante el asalto final. Pero primero, escalaron una pequeña duna para tener una buena vista y esperar el regreso de sus exploradores.
  
Et ils avaient raison. Ils virent les guerriers Matis de loin. Ils étaient environ quinze, comme prévu, et se dirigèrent tout droit vers la dune. Les corsaires s’étaient camouflés comme la veille, et attendirent le bon moment. Même nombre, même stratégie... et même résultat. Bremmen était au comble de la joie. Quelques Corsaires récupérèrent les objets de valeur, et revinrent sur leur dune pour voir deux autres groupes de quinze personnes avancer droit sur l’avant poste. L’un venait du nord, et l’autre du sud. Cette fois-ci, la bataille serait plus difficile mais Bremmen alla parler rapidement au chef et lui suggéra une manière plus facile de remporter la victoire.
+
Las sombras se alargaban sobre las playas de la Laguna de Loria cuando decidieron acampar como la noche anterior. A la mañana siguiente, dos de los exploradores ya estaban con ellos. Se habían avistado dos grupos de quince personas. Uno venía del norte, y el otro pronto estaría a la vista, pero probablemente decidiría mantenerse un poco más atrás. La duna donde se encontraban los Corsarios sería sin duda el lugar donde decidirían asentarse, por la vista.
  
- C’est dangereux, et particulièrement risqué pour toi. Tu es sûr de vouloir essayer ça ?
+
Y tenían razón. Vieron a los guerreros Matis desde lejos. Eran unos quince, como era de esperar, y se dirigieron directamente a la duna. Los corsarios se habían camuflado como el día anterior y esperaban el momento oportuno. Mismo número, misma estrategia... y mismo resultado. Bremmen estaba rebosante de alegría. Algunos corsarios recuperaron sus objetos de valor y regresaron a su duna para ver a otros dos grupos de quince avanzando directamente hacia el puesto de avanzada. Uno venía del norte y el otro del sur. Esta vez, la batalla sería más difícil, pero Bremmen fue rápidamente a hablar con el líder y le sugirió una forma más fácil de ganar.
  
- Oui. Au moins, un seul d’entre nous prendra des risques car si je réussis, nous n’aurons aucune difficulté à les vaincre.
+
— ''Es peligroso, y especialmente arriesgado para ti. ¿Estás seguro de que quieres intentarlo?''
  
- Très bien. Prends ces vêtements.
+
— ''Sí. Al menos solo uno de nosotros se arriesgará porque si tengo éxito, no tendremos problemas para derrotarlos.''
  
Bremmen revêtit une armure Matis, et courut vers le sud droit sur le groupe de Matis. Pendant ce temps, les Corsaires allèrent se poster vers le nord. Notre Tryker était à moins de 50m des Matis quand l’un d’eux fit un signe. Il s’arrêta net et cria :
+
— ''Muy bien. Toma esta ropa.''
  
- Je viens en paix. Quelques uns de vos amis ont eu un problème non loin avec les Cuzans, mais je ne peux pas m’approcher d’eux et les soigner si je suis seul.
+
Bremmen se puso la armadura Matis y corrió hacia el sur, directo hacia el grupo de Matis. Mientras tanto, los Corsarios se movieron para posicionarse al norte. Nuestro Tryker estaba a menos de 50 metros de los Matis cuando uno de ellos hizo una señal. Se detuvo en seco y gritó:
  
Le Matis hésita un instant, et lui fit signe de s’approcher.
+
— ''Vengo en paz. Algunos de tus amigos tuvieron un problema cerca con los Cuzans, pero no puedo acercarme a ellos y atenderlos si estoy solo''.
  
- Comment sont-ils habillés ?
+
Los Matis dudaron un momento y le indicaron que se acercara.
  
- En armures noires monsieur. Ils sont à moins de 500m à l’est. Je peux vous y mener.
+
— ''¿Qué llevan puesto?''
  
- Menés ? Par un Tryker ? Tu rêves pauvre fou !
+
— ''Con armadura negra, señor. Están a menos de 500 metros al este. Puedo llevarlo allí''.
  
- Alors je pourrais juste vous montrer l’endroit où ils se trouvent. Vous voyez cet arbre, là bas ?
+
— ''¿Guiados? ¿Por un Tryker? ¡Estás soñando, idiota!
  
- Oui.
+
— ''Entonces podría mostrarte dónde están. ¿Ves ese árbol de allí?''
  
- Il suffit de vous y rendre. Ensuite, faites encore 200m à l’est.
+
— ''Sí''.
  
- Suis-nous, au cas où tu aies menti.
+
— ''Ve allí''. Luego camina otros 200 metros al este.
  
Bremmen déglutit lentement. Il suivit les Matis en essayant de s’éloigner peu à peu, mais l’un des guerriers le repéra et plaça son épée dans son dos en lui ordonnant de le précéder. Il n’eut pas d’autre choix que d’obéir. Ils gagnèrent ainsi l’arbre et regardèrent vers l’est.
+
— ''Síguenos, por si acaso mentiste.''
  
- Alors, où sont-ils ? demanda l’un des Matis.
+
Bremmen tragó saliva lentamente. Siguió a los Matis, intentando alejarse poco a poco, pero uno de los guerreros lo vio y le colocó la espada a la espalda, ordenándole que avanzara. No tuvo más remedio que obedecer. Llegaron al árbol y miraron hacia el este.
  
- Ils devraient être là bas, mais nous ne pourrons pas les voir d’aussi loin.
+
— ''Entonces, ¿dónde están?'', preguntó uno de los Matis.
  
- Continuons alors.
+
— ''Deberían estar por allí, pero no podremos verlos desde tan lejos.''
  
Ils marchèrent 200m, mais, bien sûr, il n’y avait aucune trace de Matis, ni corps, ni même les vestiges d’un combat. Le Matis regarda Bremmen froidement, tandis que notre Tryker pensait que sa dernière heure était venue.
+
— ''Sigamos entonces.''
  
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Caminaron 200 metros, pero, efectivamente, no había rastro de los Matis, ningún cuerpo, ni siquiera los restos de una pelea. Los Matis miraron a Bremmen con frialdad, mientras que nuestro Tryker pensó que su última hora había llegado.
 
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== Cinquième partie ==
+
Bremmen sudaba profusamente. El Matis le había puesto la espada justo debajo de la barbilla. Le preguntó qué tramaba. El Tryker lo miró, temblando como una hoja, y balbuceó que no entendía qué pudo haber sucedido cuando los Matis cayeron.
 
 
Bremmen transpirait abondamment. Le Matis avait placé son épée juste en dessous de son menton. Il lui demanda ce qu’il complotait. Le Tryker le regarda, tremblant comme un feuille, et bégaya qu’il ne comprenait pas ce qui avait pu se passer quand le Matis tomba.
 
  
Les Corsaires ! Ils étaient juste derrière eux. Bremmen ne prit pas le temps de réfléchir et courut vers ses amis. L’un des Matis se prépara à lancer un sort, mais il était trop tard : les guerriers étaient déjà sur eux, rapides comme jamais. Les Matis ne s’y étaient pas du tout préparés, aussi quelques minutes plus tard, ils étaient tous au sol. Bremmen les regarda et leur dit :
+
¡Los Corsarios! Estaban justo detrás de ellos. Bremmen no se detuvo a pensar y corrió hacia sus amigos. Uno de los Matis se preparó para lanzar un hechizo, pero era demasiado tarde: los guerreros ya estaban sobre ellos, tan rápidos como siempre. Los Matis no se habían preparado en absoluto, así que unos minutos después, todos estaban en el suelo. Bremmen los miró y dijo:
  
- Finalement, je ne suis pas un menteur, il y a bien des Matis qui ont eu un problème ici...
+
— ''Después de todo, no soy un mentiroso, debe haber algún Matis que tuviera un problema aquí...''
  
Quelques Corsaires fouillèrent les homins, et Bremmen les y aida.
+
Unos Corsarios registraron a los homins, y Bremmen los ayudó.''
  
- Pourquoi est-ce que nous pillons ainsi ?
+
— ''¿Por qué estamos saqueando así?''
  
- C’est notre récompense.
+
— ''Es nuestra recompensa.''
  
- Mais... d’accord...
+
— ''Pero... bueno...''
  
Il n’en demanda pas plus, comprenant qu’il n’aurait sans doute pas de réponse, et décida d’interroger Codgan Ba’Nakry plus tard.
+
No preguntó más, dándose cuenta de que probablemente no obtendría respuesta, y decidió interrogar a Codgan Ba'Nakry más tarde.
  
Les Corsaires retournèrent au camp avec leur butin. Sur le chemin du retour, Bremmen essaya de comprendre les raisons pour lesquelles les Corsaires avaient si rapidement décidé d’attaquer les Matis, sans même prendre la peine de se renseigner davantage sur leurs intentions. On lui répondit qu’il n’y avait nul besoin de raisons particulières : les Matis étaient là, une bonne cible car ils étaient généralement bien équipés et portaient souvent de nombreux objets de valeur et beaucoup de dappers. Il n’en demanda pas plus.
+
Los Corsarios regresaron al campamento con su botín. De regreso, Bremmen intentó comprender por qué los Corsarios habían decidido atacar a los Matis tan rápidamente, sin siquiera molestarse en preguntar más sobre sus intenciones. Le dijeron que no había ninguna razón especial: los Matis estaban allí, un buen objetivo porque generalmente estaban bien equipados y solían llevar muchos objetos de valor y mucha elegancia. No preguntó más.
  
Une fois de retour au camp, il salua Codgan et commença à discuter avec lui.
+
De vuelta en el campamento, saludó a Codgan y comenzó a charlar con él.
  
- Bonjour Codgan.
+
— ''Hola, Codgan.''
  
- Salut à toi jeune Corsaire.
+
— ''Hola, joven Corsario.''
  
- Notre mission s’est...
+
— ''Nuestra misión era...''
  
- Je suis déjà au courant de ce qui s’est passé. Va droit au but, je suppose que tu as bien des questions.
+
— ''Ya sé lo que pasó. Ve directo al grano, supongo que tienes muchas preguntas.''
  
- Hé bien on m’a dit que nous n’avions pas d’autre raison d’attaquer les Matis que l’appât du gain...
+
— ''Bueno, me dijeron que no teníamos otra razón para atacar a los Matis que la avaricia...''
  
- Oui. Et avant cela, ils sont nos ennemis.
+
— ''Sí. Y antes de eso, son nuestros enemigos.''
  
- Pourquoi sont-ils nos ennemis ? Les Matis et les Trykers sont censés être unis.
+
— ''¿Por qué son nuestros enemigos? Se supone que los Matis y los Trykers están unidos.''
  
- Oui, mais tous les Matis ne sont pas alliés aux Trykers.
+
— ''Sí, pero no todos los Matis están aliados con los Trykers.''
  
- Et eux, ne l’étaient-ils pas ?
+
— ''¿Y no lo estaban?''
  
- Tu ferais mieux de supposer que non, pour éviter d’avoir un cas de conscience... répondit le chef en souriant.
+
— ''Mejor supone que no, para no tener remordimientos de conciencia...'' respondió el jefe sonriendo.
  
- Oui. Mais si nous avions tort... La Fédération pourrait bien nous en vouloir...
+
— ''Sí. Pero si nos equivocáramos... La Federación podría tenerlo en cuenta...''
  
- La Fédération ? Non, aucune chance. Ils apprécient nos services, et nous paient même pour ceux-ci. Et puis n’oublie pas que le Gouverneur était le chef de notre tribu, avant moi.
+
— ''¿La Federación? No, ni hablar. Valoran nuestros servicios, e incluso nos pagan por ellos. Y no olvides que el Gobernador era el jefe de nuestra tribu, antes que yo.''
  
- J’en ai entendu parler. D'ailleurs, pourquoi est-il parti ?
+
— ''Me enteré. Además, ¿por qué se fue?''
  
- Parce qu’il aspirait à d’autres buts. Et il a eu raison, il fut élu à la place de Beadley Nimby en 2508. D'une façon générale, beaucoup de jeunes Trykers nous rejoignent lorsqu'ils sont jeunes, mais tandis que les années passent ils sont de moins en moins fougueux... et donc moins utiles pour nous.
+
— ''Porque aspiraba a otros objetivos. Y tenía razón, fue elegido en lugar de Beadley Nimby en 2508. En general, muchos jóvenes Trykers se unen a nosotros de jóvenes, pero con el paso de los años, pierden cada vez más entusiasmo... y, por lo tanto, nos resultan menos útiles.''
  
- Mais c’est étonnant que la Fédération nous paye pour nos services alors qu’ils s’affichent comme des adorateurs de Jena alors que nous...
+
— ''Pero es sorprendente que la Federación nos pague por nuestros servicios mientras ellos se presentan como adoradores de Jena, mientras que nosotros...''
  
- Nous sommes de loyaux partisans et avons un rôle de formation des jeunes à l’art de la guerre. Cela ne suffit-il pas ? Et puis... beaucoup de Trykers ne comprennent pas encore qu’ils ne devraient pas écouter la Karavan... que les Kamis sont nos amis de la nature. Mais nous ne pouvons pas forcer nos frères à avoir les mêmes convictions que nous. Attendons qu’ils réalisent d’eux mêmes leur erreur.
+
— ''Somos leales seguidores y desempeñamos un papel en la formación de jóvenes en el arte de la guerra. ¿No es suficiente? Y además... muchos Trykers aún no comprenden que no deben escuchar a los Karavan... que los Kamis son nuestros amigos en la naturaleza. Pero no podemos obligar a nuestros hermanos a compartir nuestras creencias. Esperemos a que se den cuenta de su error.''
  
Les explications de Codgan étaient empruntes de sagesse et Bremmen était touché en plein cœur. Il comprit tout ce que son père lui avait expliqué, tout ce qu’il lui restait à apprendre des Corsaires. Il s’agenouillait et s’apprêtait à jurer allégeance quand Codgan sourit et lui dit :
+
Las explicaciones de Codgan estaban llenas de sabiduría, y Bremmen se sintió profundamente conmovido. Comprendió todo lo que su padre le había explicado, todo lo que aún le quedaba por aprender de los Corsarios. Se arrodilló y estaba a punto de jurar lealtad cuando Codgan sonrió y dijo:
  
- Relève-toi Bremmen, tu es déjà l’un des nôtres.
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— ''Levántate, Bremmen, ya eres uno de nosotros''.
 
 
Il l’accueillit chaleureusement et lui montra une tente qu’il devrait partager avec deux de ses frères. Sa nouvelle maison, sa nouvelle famille. Il y entra pour n’en ressortir que quelques minutes plus tard et voir un jeune Tryker en train de parler avec Codgan Be’Yle. Et peu après, le petit homin nageait vers les Vents du Songe... et s’étouffait tous les cent mètres. Bremmen rit et alla se trouver une occupation pour aider les Corsaires.
 
  
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Lo recibió con calidez y le mostró una tienda de campaña que tendría que compartir con dos de sus hermanos. Su nuevo hogar, su nueva familia. Entró, solo para salir unos minutos después y ver a un joven Tryker hablando con Codgan Be'Yle. Y poco después, el pequeño homíns nadaba hacia los Vientos de la Misa... ahogándose cada cien metros. Bremmen rió y fue a buscar algo que hacer para ayudar a los Corsarios.
 
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== Véase también ==
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¡Traducción que tiene que ser revisada!
¡No culpes a los contribuyentes, pero ayúdalos! 😎
Texto de referencia (Texto actualizado, utilizado como referencia) :
Notas :


Historia de un Joven Corsario, un relato sobre la juventud de Bremen O'Derry, un guerrero legendario. escrito por un antiguo cronista Tryker.

-–—o§O§o—–-

El agua estaba fría, pero los peces parecían indiferentes. Ondulaban en un colorido ballet, sin que el oído humano percibiera ningún sonido. Cada uno parecía saber exactamente dónde pararse, adónde ir, de modo que su danza era grácil en todo momento, como ensayada durante décadas. El joven Bremen O'Derry los observaba. Siempre había sido un Tryker orgulloso y, sobre todo, un guerrero feroz al blandir la Flunker... pero nunca había descubierto nada más hermoso que los espectáculos de la naturaleza, como los de los bancos de peces en sus queridos lagos.

Se formaron ondas en la superficie y, al segundo siguiente, todos los peces habían desaparecido de su campo de visión. Giró la cabeza y vio una patrulla de Trykers moviéndose por el agua a una velocidad extraordinaria. Los reconoció al instante: eran los Corsarios. A menudo patrullaban el Lago de la Libertad, sin preocuparse nunca de nadar hasta las islas más remotas donde realizaban tareas interesantes y útiles, eso seguro... Al menos, eso pensaba Bremmen. Su padre le había hablado a menudo de su pasado, de su juventud en la tribu Corsaria. Lo había moldeado física y mentalmente; de ​​hecho, no estaba lejos del servicio militar... salvo que no ofrecían sus servicios a la Federación.

Pero el tiempo para pensar y soñar puede ser largo. Cuando Bremmen volvió a mirar el lago, ya habían desaparecido en la distancia. Saltó y se zambulló. Tenía que seguirlos, quería seguirlos y unirse a su tribu. Tantos jóvenes Trykers ya habían cruzado el umbral... y le impresionaban tanto, con sus dos o tres años, y el respeto que todos les mostraban, incluido él, cuando tenían la oportunidad de conocerlos. Pero Bremmen apenas podía respirar a ese ritmo tan rápido, y la patrulla ni siquiera lo había notado, continuando su camino. Perdido en medio de los Lagos, intentó llegar a la primera isla que vio para recuperar el aliento. Le ardían los pulmones, como cuando su abuelo le había sugerido fumar en pipa.

¡Quiero intentarlo!, le dijo Bremmen a su abuelo.

Claro, adelante, respondió, entregándole la pipa.

Se colocó el objeto entre los labios, aspiró un poco de humo y lo escupió.

¡Así no!, le había dicho su abuelo.

Lo intentó una vez más, inhalando bruscamente antes de toser con fuerza y ​​atragantarse en el acto. Y Bremmen nunca lo volvió a intentar... Pero hoy sentía como si hubiera estado fumando y atragantándose durante horas. Los Corsarios eran buenos nadadores... ¡probablemente incluso los mejores de Atys! Y ya no podía verlos. Los peces habían vuelto a sus posiciones originales y danzaban como si nada los hubiera perturbado.

Bremmen se levantó de nuevo y escaló el empinado pico que se alzaba en medio de la isla donde se encontraba. Desde la cima, podía disfrutar de una magnífica vista del Lago de la Libertad... y de su isla, que en realidad era una especie de largo acantilado encajado entre dos pequeñas playas. Desde la ladera oeste, pudo ver un objeto flotante luminoso que nunca había visto en Fairhaven. Estaba a menos de 400 metros, pero aún demasiado lejos para que pudiera distinguir exactamente qué era. Miró al cielo y sonrió. Según sus cálculos, sin duda era el campamento de los Corsarios... después de todo.

Bremmen se deslizó por la ladera oeste y regresó a la playa. Estaba a solo unas brazadas de su objetivo. Respiró hondo varias veces para prepararse y se zambulló de nuevo, nadando tan rápido como pudo para causar una buena impresión a los Corsarios. Por desgracia, solo mantuvo ese ritmo durante 250 metros... Y terminó tan rojo como el pez que había observado antes, conteniendo la respiración avergonzado como un Bodoc.

No se atrevió a enderezarse y mirar a nada más que al suelo, como si eso le ahorrara la mirada penetrante de Codgan Be'Yle. Sintió alivio al levantar la vista, sintiendo como si nadie lo hubiera notado... De hecho, le había llevado tanto tiempo recuperar el aliento que habían encontrado otras cosas más interesantes que hacer que examinarlo.

Bremmen se alisó rápidamente el pelo con las manos y avanzó con confianza hacia el Corsario más cercano.

Hola, dijo al anfitrión.

Hola, mi pequeño.

¿Pequeño? ¡Hace mucho que no soy un niño! ¡Soy un joven homín, valiente e intrépido!

Bremmen había dejado que su rifle de ballesta Flunker se deslizara por su espalda para impresionar al anfitrión.

Los homíns valientes e intrépidos no suelen tardar ni cinco minutos en recuperar el aliento, y mucho menos cuando nadan lentamente... y no mucho... En fin, me llamo Codgan Be'Yle. Doy la bienvenida a quienes visitan a los Corsarios. ¿Qué puedo hacer por usted? Intente darse prisa, todavía tengo mucho que hacer...

Bremmen se sonrojó como nunca. Pero esta era su única oportunidad, así que no alzó la voz e intentó continuar.

Me llamo Bremmen O'Derry. Soy hijo de Arty O'Derry, ¿lo conoces?

No.

Pero fue corsario hace unos años.

Escucha, muchacho, hay tantos jóvenes Trykers que vienen a servir a nuestra causa cada día, solo para dejarnos unos años después... que no creo que pueda recordarlos a todos.

Bremmen se contuvo para no desahogarse cuando Codgan lo llamó muchacho.

He venido desde la lejana ciudad de Fairhaven para conocerte y alistarme en los Corsarios. Mi Flunker está a tu servicio si aceptas alistarme.

Codgan rió.

Bien, bien. Encuentra a Derren Be'Lauppy entonces. Probablemente tenga algunas misiones para ti. Vuelve después de haberlo ayudado... tal vez encuentre algo más que te mantenga ocupado.

¡De acuerdo! ¿Quién es? preguntó Bremmen, mirando a los homins del campamento

No está aquí. Derren es un explorador. Debería estar en los Vientos de la Musa.

¿Los Vientos de la Musa? ¡Pero está muy lejos! Y es peligroso, ¿verdad?

No para un homin valiente e intrépido. ¿No creías que te iba a dar la bienvenida solo porque habías recorrido la corta distancia desde Fairhaven hasta nuestro campamento? Ahora vete y no vuelvas hasta que hayas demostrado ser útil.

Bremmen se quedó boquiabierto. Una prueba... claro... o quizás el anfitrión estaba demasiado ocupado para encargarse él solo de todos los jóvenes Trykers... ¡No importaba! Bremmen iría allí y encontrará al explorador.

-–—o§O§o—–-

Ya habían pasado tres días desde que Bremmen se despidió del anfitrión del campamento. Había llegado a los Vientos de la Musa la noche anterior y se había encontrado con muchos Trykers... Todos de la tribu de los Escultores de Cieno... Y ninguno de ellos podía decirle dónde podría estar Derren Be'Lauppy... pero al menos podía dormir en una tienda de campaña mientras esperaba atraparlo. Su Flunker era de gran ayuda en la zona, permitiéndole cazar algunos cloppers y evitar morir de hambre gracias a su carne. Tampoco temía morir de sed: no había riesgo de beberse toda el agua del lago. Pero tenía que impresionar a los Corsarios, así que siguió buscando al explorador a cada paso.

Pasó cinco días así. En la sexta noche, mientras consultaba su mapa y marcaba los últimos lugares que había buscado, se dio cuenta de que simplemente había estado en todas partes, y estaba casi seguro de que Codgan, el anfitrión de los Corsarios, se había reído de él... Decidió regresar al campamento para contarle lo que pensaba de su actitud desleal. Se abrió paso entre los cloppers, manteniéndolos a una distancia prudencial con su Flunker (había mejorado mucho en esta disciplina sin darse cuenta) cuando vio a un homín al que nunca había visto, justo detrás de un grupo de ragus. Caminaba en silencio, tomando notas mientras observaba a su alrededor. ¿Sería un accidente afortunado de última hora? Corrió hacia el homín e inició una conversación:

¡Hola! ¿Eres Derren por casualidad?

Hola, joven, respondió, asintiendo con una sonrisa.

Bremmen estaba tan encantado que ni siquiera pensó en preguntarle a Derren dónde había estado los días anteriores. De hecho, su rol como explorador le exigía estar en constante movimiento, observando la fauna, el comportamiento de las criaturas, los puestos de avanzada, los grupos itinerantes y más. Se presentaron. El Corsario era particularmente amigable, de mente abierta y dispuesto a compartir mucho con cualquiera que Codgy le enviara. Esto ocurría cada vez con más frecuencia, ya que la tribu atraía a jóvenes Trykers. Servir en ella prometía mucha acción, aventura y, sobre todo, dominio de las tácticas de guerrilla. Pero Bremmen tendría que esperar un poco más para disfrutar de todo eso. Por ahora, solo tenía una misión que cumplir: observar a los Cutes en la región y anotar la ubicación de sus grupos.

Nuestro joven homínido recorrió la zona e intentó localizar a los Cutes. Había avanzado tanto con su Flunker que solo le llevó tres días. El único lugar donde aún no había avistado a los Cutes era el Camino del Viento. Lo había dejado para el final, porque por experiencia propia sabía que era mucho más peligroso que los demás. Los Ragus Amenazante que merodeaban por allí le resultaban una verdadera molestia, y le había costado sobrevivir la última vez que estuvo allí. Avanzó con cautela, mezclándose con una manada de Gnoofs, y luego se aplastó contra el suelo para arrastrarse entre las plantas. Siempre tuvo presente la dirección del viento para evitar que un depredador lo detectara desde lejos, y así se dirigió hacia los lagos del sur, donde estaría a salvo.

Finalmente, llegó sano y salvo. Examinó los alrededores y vio algunos grupos de Cutes. Se dirigió hacia ellos para observarlos y se camufló entre la flora para anotar su posición en el mapa. Tenía la vista fija en uno de ellos, estudiando su comportamiento, cuando un grito lo heló hasta los huesos: otro Cute regresaba cerca del grupo, y Bremmen estaba justo en su camino. Agarró su Flunker y disparó varias veces sin inmutarse ante los golpes de la criatura. Menos de un minuto después, yacía a sus pies; nuestro Tryker, mientras tanto, estaba gravemente herido, pues estaba más acostumbrado al combate a distancia.

Pero el peligro no había terminado: al girarse, vio un enorme Cute amenazándolo con los brazos abiertos. Parecía más desarrollado que los demás, pero Bremmen no lo pensó dos veces. Estaba demasiado herido, y este Cute lo aterrorizaba, así que corrió hacia el agua. La criatura se detuvo en la orilla y sostuvo la mirada del Tryker. «Son como los Ragus», pensó. «No saben nadar y tienen miedo de ahogarse. Así que son más animales que homínis...». Bremmen salió del agua por el otro lado y regresó con Derren. Había anotado absolutamente todo sobre la ubicación de los grupos de Cutes y ya empezaba a entusiasmarse con la idea de convertirse en Corsario.

Poco después, se encontró con el explorador.

¡Hola, Derren!, dijo.

¡Hola, Bremmen! ¡He marcado la posición de cada grupo de Cutes en mi mapa! Creo que te encantará echar un vistazo.

Bueno... el problema, joven homínido, es que es imposible. Solo has trabajado unos días, y los Cutes se mueven con las estaciones... Vuelve dentro de un año, respondió Derren con una amplia sonrisa.

¿Qué quieres decir? ¡¿Bromeas?!

¡Pues sí!, dijo, estallando en carcajadas. Vamos, dame tu mapa; añadiré tu información a la que ya he recopilado.

Derren tomó el mapa y comenzó a mirarlo.

No era fácil observar a los Cutes, dijo Bremmen. Me atacaban constantemente en cuanto me acercaba demasiado. Incluso vi uno enorme, que parecía estar en mejor forma que los demás. Pensé por un momento que se comportaba como un homín... pero me atacó como a los demás...

Ah, bueno, ya conoces a Doren. En fin, lo importante es que los Cutes solo te atacarán si los molestas. De hecho, estas criaturas son bastante tranquilas, pero se sienten amenazadas en cuanto alguien entra en sus territorios de caza... Bastaba con observarlos desde lejos. Pero si de verdad quieres hablar con Cutes evolucionados, ve a ver a los Cuzans.

¿Los Cuzans? ¿Qué son?

Son Cutes superiores. Esa será tu próxima misión: tendrás que ir a su tribu y volver para contarme qué comen.

¿Y dónde están?

En las Lagunas de Loria.

¿Eh? ¿En las Lagunas? Pero...

Buena suerte. Y ten cuidado; la región no es tan segura como los Vientos de la Musa.

Bremmen se quedó atónito unos segundos, pero aceptó el desafío. Se dirigió a las Lagunas de Loria tras dejar al explorador.

-–—o§O§o—–-

Bremmen nunca había tenido tanta hambre en su vida cuando avistó el campamento cuzano. Su Flunker no le había servido de nada desde que cruzó el vórtice: las criaturas de la región eran tan rápidas que apenas podía apuntarles. Por lo tanto, optó por moverse despacio y con cautela para evitar encuentros desagradables, como ya se había acostumbrado al unirse a los Vientos de la Musa.

Observó a los Cuzanos durante un buen rato. Al fin y al cabo, se parecían mucho a los cutes... así que Bremmen prefirió mantenerse un poco alejado por si acaso eran tan peligrosos como sus compañeros. Pero le dolía el estómago e incluso empezaba a hacer ruidos extraños. Unos minutos después, un Cuzano se acercó lentamente, ofreciéndole grandes trozos de fruta. Menuda sorpresa para el joven homín: no se comportaban como los cutes que había encontrado hasta entonces. No eran agresivos y, sobre todo, su actitud era parecida a la de los homíns.

Hola, Tryker, dijo el Cuzan. Pareces tener hambre. Come estas frutas y ven. Sígueme al campamento.

Bremmen engulló la fruta como si no hubiera comido en semanas... Lo cual, por cierto, no estaba lejos de la realidad. Tranquilizado, siguió al pequeño Cuzan de vuelta al campamento. Otras criaturas de la tribu se reunieron a su alrededor y comenzaron a hurgar entre sus pertenencias. Nuestro Tryker tomó el libro que parecía interesarles más.

¿Lo quieres?, preguntó.

¡Sí! ¡Es un libro, contiene conocimiento!

Tómalo, es tuyo. A cambio de la fruta..., respondió Bremmen sonriendo.

Gracias, Tryker. Toma estas frutas y estas bayas. Como agradecimiento.

En ese momento, Bremmen estaba mucho más feliz de tener comida que de un libro. Además, podría comprarlo en Fairhaven, donde lo había encontrado. Una transacción muy lucrativa. Los Cuzanos, por su parte, se reunieron alrededor del libro. Algunos intentaron descifrarlo cuando uno de ellos, uno mayor, lo tomó y lo guardó. Probablemente era el líder, pero Bremmen no estaba seguro y no quería investigar por el momento: estaba demasiado ocupado disfrutando de su frugal comida.

Nuestro Tryker se quedó con los Cuzanos durante casi una semana. Aprendió mucho de ellos: las diferentes bayas que les gustaban, las que se negaban a probar, tal como Derren les había pedido. Estaban tan agradecidos por el libro que les había dado que incluso lo llevaron a los lugares donde había fruta y comida, mientras que Bremmen no dejaba de hacerle preguntas. Finalmente, una vez que lo anotó todo, decidió que era hora de volver con el explorador.

De regreso, se camufló para evitar a los carnívoros lo máximo posible. Lo hizo tan bien que pasó desapercibido para los dos Matis que se habían encontrado a menos de 20 metros; incluso pudo oír su conversación.

Bienvenido.

Saludos.

¿Todo en orden?

Sí. Llegarán en exactamente una semana y atacaremos el puesto avanzado este quinteth, después del atardecer.

Perfecto. El factor sorpresa no les dejará ninguna posibilidad de resistencia. Nos volveremos a encontrar el quinteth.

Adiós.

Uno de los Matis se retiró, solo para ser reemplazado por otro minutos después.

Bienvenidos.

Saludos.

Todo en orden. El puesto avanzado será tomado en una semana, el quinteth, al atardecer.

Nuestras tropas deberían dividirse antes, para que sea más difícil detectarlas.

Por supuesto. Ya he ordenado a las mías que lo hagan.

Las mías vendrán de los Vientos de la Musa. Nos dividiremos al entrar en las Lagunas de Loria: la mitad se dirigirá directamente al norte y la otra mitad al sureste.

Y que se reagrupen en el momento oportuno, para que estemos listos para derrotarlos. Es todo lo que quiero, y para lo que me pagan.

Se hará como ordenes. ¡Por la Reina!

¡Por la Reina!

Se separaron mientras Bremmen permanecía atónito. ¿Qué planeaban? ¿De dónde habían salido? ¿Quiénes eran? Había tantas preguntas para las que no tenía respuesta. Anotó todo lo que había oído, su posición y el lugar que uno de los Matis había mencionado al hablar del puesto de avanzada. Todo esto podría ser importante, si tan solo supiera con quién hablar... Esperó un poco más para asegurarse de que no lo vieran salir de su arbusto y luego echó a correr directo hacia el vórtice, más rápido que nunca, para hablar con Derren.

El viaje le llevó otro día entero, pero llegó al explorador mucho antes de lo esperado.

¡Hola, Derren!

¡Hola, Bremmen! ¿Conoces a los Cuzanos?

Sí, lo he anotado todo en este pergamino.

Bremmen le entregó sus notas a Derren y continuó mientras él las hojeaba:

Pero tengo más noticias: oí a unos Matis hablando de invadir un puesto avanzado en las Lagunas de Loria.

¿Qué? dijo Derren, dejándole el pergamino al joven Tryker

Cuéntame más.

Lo he anotado todo aquí. Pensé que a alguien le podría interesar...

Sí. ¡A los Corsarios les interesará! Pero tengo que quedarme aquí. Corre a ver a Codgan y dale todos los detalles posibles.

¿El anfitrión?

No, Codgan Ba'Nakry, nuestro líder. ¡Vamos! ¡Corre!

Bremmen dejó rápidamente al explorador y se dirigió al campamento de los Corsarios, con un nudo el estómago, no por hambre, sino al darse cuenta de que todo dependería de su velocidad.

-–—o§O§o—–-

Codgan no le había prestado mucha atención al joven Tryker. Solo había tomado sus notas y le había preguntado si sabía luchar. Bremmen no estaba seguro de cómo responder, pero asintió... Y se encontró con una magnífica armadura Corsaria y un grupo de respuesta rápida rumbo a las Lagunas de Loria. Tardaron cinco días en llegar al vórtice que separaba las Lagunas de los Vientos de la Musa, pero lo discutieron extensamente durante el camino para desarrollar un plan.

Primero, planeaban espiar al grupo de Matis que llegaba por los Vientos de la Musa y atacar cada una de sus partes en cuanto se dividiera. Luego... intentarían encontrar a otros Matis y debilitar sus fuerzas para que no tuvieran ninguna posibilidad de ganar el asalto final. Cada Corsario sabía exactamente qué hacer. Bremmen, por otro lado, debía apuntar con su Flunker a las cabezas de los magos para dejarlos inconscientes.

Acamparon en un campamento rudimentario que habían construido un poco al sur del vórtice, en las Lagunas de Loria. Un explorador fue asignado a visitar los Vientos de la Musa en busca de los Matis y contarlos. Mientras tanto, Bremmen fue a recolectar fruta y setas mientras los guerreros más experimentados cazaban criaturas para obtener carne. Comieron juntos y charlaron largo y tendido alrededor de una pequeña fogata, relatando leyendas de las Tierras Antiguas. Bremmen apenas podía creer que compartiera tanto con los Corsarios. Desde entonces, su corazón fue completamente ellos. Más tarde, se durmieron y, en general, pasaron una buena noche, a pesar de que algunos tuvieron que vigilar.

A la mañana siguiente, el explorador regresó. Comió un tentempié antes de informar. Había contado dieciséis, así que probablemente planeaban dividirse en dos pequeños grupos de ocho. Según sus cálculos, deberían llegar al mediodía. Los Corsarios decidieron atacarlos inmediatamente al salir del vórtice: eran significativamente más numerosos, lo que les daría más tiempo para detener a los demás Matis, los que venían de los Alturas Verdes. Se dirigieron al norte, cubriéndose la ropa y el rostro con una mezcla de agua y polvo para no ser detectados antes de decidir atacar.

El sol estaba en su cenit cuando los Matis cruzaron el vórtice. Su armadura negra contrastaba con el color de las playas de las Lagunas. La señal de ataque se dio justo cuando se detuvieron antes de separarse. Todos los Corsarios avanzaron hacia el enemigo. Bremmen agarró a su Flunker y golpeó a un destructor justo en medio de su frente. El mago no cayó, pero quedó completamente aturdido. Entonces apuntó a los sanadores. Los guerreros Matis ya se abalanzaban sobre él, pero los dos sanadores quedaron rápidamente aturdidos y rodeados por los Corsarios. Bremmen estaba a punto de huir, pero otros guerreros, con polvo en la ropa y el rostro, se movieron discretamente y mantuvieron a raya a los enemigos. Tardaron menos de lo esperado: los Corsarios eran realmente hábiles en la guerra de guerrillas, y sus oponentes no tenían ninguna posibilidad. Algunos registraron los cuerpos y se quedaron con cualquier cosa de valor.

Se curaron mutuamente las heridas... de hecho, tuvieron muy pocas, y ninguna baja. Pero se les agotaba el tiempo. Enviaron tres exploradores a reconocer las Lagunas de Loria y se dirigieron hacia el puesto avanzado que los Matis habían designado, según Bremmen, para establecer una estrategia. Ninguna criatura en su camino se les resistió, y llegaron allí en pocas horas. Examinaron los alrededores y acordaron cómo proceder durante el asalto final. Pero primero, escalaron una pequeña duna para tener una buena vista y esperar el regreso de sus exploradores.

Las sombras se alargaban sobre las playas de la Laguna de Loria cuando decidieron acampar como la noche anterior. A la mañana siguiente, dos de los exploradores ya estaban con ellos. Se habían avistado dos grupos de quince personas. Uno venía del norte, y el otro pronto estaría a la vista, pero probablemente decidiría mantenerse un poco más atrás. La duna donde se encontraban los Corsarios sería sin duda el lugar donde decidirían asentarse, por la vista.

Y tenían razón. Vieron a los guerreros Matis desde lejos. Eran unos quince, como era de esperar, y se dirigieron directamente a la duna. Los corsarios se habían camuflado como el día anterior y esperaban el momento oportuno. Mismo número, misma estrategia... y mismo resultado. Bremmen estaba rebosante de alegría. Algunos corsarios recuperaron sus objetos de valor y regresaron a su duna para ver a otros dos grupos de quince avanzando directamente hacia el puesto de avanzada. Uno venía del norte y el otro del sur. Esta vez, la batalla sería más difícil, pero Bremmen fue rápidamente a hablar con el líder y le sugirió una forma más fácil de ganar.

Es peligroso, y especialmente arriesgado para ti. ¿Estás seguro de que quieres intentarlo?

Sí. Al menos solo uno de nosotros se arriesgará porque si tengo éxito, no tendremos problemas para derrotarlos.

Muy bien. Toma esta ropa.

Bremmen se puso la armadura Matis y corrió hacia el sur, directo hacia el grupo de Matis. Mientras tanto, los Corsarios se movieron para posicionarse al norte. Nuestro Tryker estaba a menos de 50 metros de los Matis cuando uno de ellos hizo una señal. Se detuvo en seco y gritó:

Vengo en paz. Algunos de tus amigos tuvieron un problema cerca con los Cuzans, pero no puedo acercarme a ellos y atenderlos si estoy solo.

Los Matis dudaron un momento y le indicaron que se acercara.

¿Qué llevan puesto?

Con armadura negra, señor. Están a menos de 500 metros al este. Puedo llevarlo allí.

¿Guiados? ¿Por un Tryker? ¡Estás soñando, idiota!

Entonces podría mostrarte dónde están. ¿Ves ese árbol de allí?

.

Ve allí. Luego camina otros 200 metros al este.

Síguenos, por si acaso mentiste.

Bremmen tragó saliva lentamente. Siguió a los Matis, intentando alejarse poco a poco, pero uno de los guerreros lo vio y le colocó la espada a la espalda, ordenándole que avanzara. No tuvo más remedio que obedecer. Llegaron al árbol y miraron hacia el este.

Entonces, ¿dónde están?, preguntó uno de los Matis.

Deberían estar por allí, pero no podremos verlos desde tan lejos.

Sigamos entonces.

Caminaron 200 metros, pero, efectivamente, no había rastro de los Matis, ningún cuerpo, ni siquiera los restos de una pelea. Los Matis miraron a Bremmen con frialdad, mientras que nuestro Tryker pensó que su última hora había llegado.

-–—o§O§o—–-

Bremmen sudaba profusamente. El Matis le había puesto la espada justo debajo de la barbilla. Le preguntó qué tramaba. El Tryker lo miró, temblando como una hoja, y balbuceó que no entendía qué pudo haber sucedido cuando los Matis cayeron.

¡Los Corsarios! Estaban justo detrás de ellos. Bremmen no se detuvo a pensar y corrió hacia sus amigos. Uno de los Matis se preparó para lanzar un hechizo, pero era demasiado tarde: los guerreros ya estaban sobre ellos, tan rápidos como siempre. Los Matis no se habían preparado en absoluto, así que unos minutos después, todos estaban en el suelo. Bremmen los miró y dijo:

Después de todo, no soy un mentiroso, debe haber algún Matis que tuviera un problema aquí...

Unos Corsarios registraron a los homins, y Bremmen los ayudó.

¿Por qué estamos saqueando así?

Es nuestra recompensa.

Pero... bueno...

No preguntó más, dándose cuenta de que probablemente no obtendría respuesta, y decidió interrogar a Codgan Ba'Nakry más tarde.

Los Corsarios regresaron al campamento con su botín. De regreso, Bremmen intentó comprender por qué los Corsarios habían decidido atacar a los Matis tan rápidamente, sin siquiera molestarse en preguntar más sobre sus intenciones. Le dijeron que no había ninguna razón especial: los Matis estaban allí, un buen objetivo porque generalmente estaban bien equipados y solían llevar muchos objetos de valor y mucha elegancia. No preguntó más.

De vuelta en el campamento, saludó a Codgan y comenzó a charlar con él.

Hola, Codgan.

Hola, joven Corsario.

Nuestra misión era...

Ya sé lo que pasó. Ve directo al grano, supongo que tienes muchas preguntas.

Bueno, me dijeron que no teníamos otra razón para atacar a los Matis que la avaricia...

Sí. Y antes de eso, son nuestros enemigos.

¿Por qué son nuestros enemigos? Se supone que los Matis y los Trykers están unidos.

Sí, pero no todos los Matis están aliados con los Trykers.

¿Y no lo estaban?

Mejor supone que no, para no tener remordimientos de conciencia... respondió el jefe sonriendo.

Sí. Pero si nos equivocáramos... La Federación podría tenerlo en cuenta...

¿La Federación? No, ni hablar. Valoran nuestros servicios, e incluso nos pagan por ellos. Y no olvides que el Gobernador era el jefe de nuestra tribu, antes que yo.

Me enteré. Además, ¿por qué se fue?

Porque aspiraba a otros objetivos. Y tenía razón, fue elegido en lugar de Beadley Nimby en 2508. En general, muchos jóvenes Trykers se unen a nosotros de jóvenes, pero con el paso de los años, pierden cada vez más entusiasmo... y, por lo tanto, nos resultan menos útiles.

Pero es sorprendente que la Federación nos pague por nuestros servicios mientras ellos se presentan como adoradores de Jena, mientras que nosotros...

Somos leales seguidores y desempeñamos un papel en la formación de jóvenes en el arte de la guerra. ¿No es suficiente? Y además... muchos Trykers aún no comprenden que no deben escuchar a los Karavan... que los Kamis son nuestros amigos en la naturaleza. Pero no podemos obligar a nuestros hermanos a compartir nuestras creencias. Esperemos a que se den cuenta de su error.

Las explicaciones de Codgan estaban llenas de sabiduría, y Bremmen se sintió profundamente conmovido. Comprendió todo lo que su padre le había explicado, todo lo que aún le quedaba por aprender de los Corsarios. Se arrodilló y estaba a punto de jurar lealtad cuando Codgan sonrió y dijo:

Levántate, Bremmen, ya eres uno de nosotros.

Lo recibió con calidez y le mostró una tienda de campaña que tendría que compartir con dos de sus hermanos. Su nuevo hogar, su nueva familia. Entró, solo para salir unos minutos después y ver a un joven Tryker hablando con Codgan Be'Yle. Y poco después, el pequeño homíns nadaba hacia los Vientos de la Misa... ahogándose cada cien metros. Bremmen rió y fue a buscar algo que hacer para ayudar a los Corsarios.

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Véase también

Notas




Última versión 2025-09-27•


Las Crónicas de Atys
Antes del Gran Enjambre  
Fuego de Coriolis

La juventud de LoriaLa fiebre del descubrimientoEl asedio de KaraviaLa Compañía de LoriaLa Liberación de los TrykersEl asesinato de Loria

Las Crónicas del Gran Enjambre - De 2481 a 2484  
La masacre y la huida

Una historia de KitinCuando los Muros se DerrumbanMi Guardián de la KaravanLa Canción de los Kitins

El regreso de la esperanza

Nuevo Día¡Suerte, aquí vengo!

Las Crónicas del Nuevo Comienzo - Desde 2485 hasta 2525  
Crónicas de Aeden Aqueous

El Secreto de la Ingeniería TrykerHuida en flynerHistoria de un joven Corsario

Crónicas de las Alturas Verdes

Los Descendientes de ZachiniCiochini Cuisi ​​​​• El muro de LenardiCrisálidaLa CaídaSombras AullantesCrónicas de V.M.

Crónicas del Desierto Ardiente

Rompe AguasLa Pira de Cerakos o el Nacimiento de Pyr

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Las Crónicas del Nuevo Comienzo - Desde 2525  
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Crónicas Trytonistas

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Crónicas Misceláneas

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