Erlan, Chroniqueur, dans Du rouge pour nos armures, les Chroniques d'Erlan, 2539.

    Saison tient son lien avec la planète de ses connaissances (il a appris à ressentir Atys). Si Supplice est en quelque sorte Sage malgré lui, Saison l'est par volonté. Mais tous deux ont une sève considérablement puissante [ davantage chargée de Sève que le commun des zoraïs ].
    Saison agit avec calme, force et mesure.
    Son ambition, concernant les zoraïs est de les faire s'élever au sein de Ma-Duk, et Saison pense que c'est un retour aux valeurs des zoraïs et en cessant l'ouverture aux peuples indignes de confiance.
    Saison souhaite engager un combat plus violent et ferme vis à vis des ennemis d'Atys, dont la Goo et ceux qui la manipulent, la Karavan et leurs serviteurs, et les Kitins.

    Les fréquentes absences de Saison sont dues à son rôle de guide spirituel de la tribu Zoraï du gouffre d'Ichor : les Sèves Sèches , où il remarque la jeune Luoi Dua-La qui deviendra sa disciple. Sa mort, survenue lors de l'événement « le passage des saisons », est ainsi un moyen de mettre en avant cette dernière afin qu'elle lui succède.

    Saison change de personnalité et d’apparence au fil des saisons, plus extraverti et dynamique en été qu'en hiver.

    Après des années d'errance, un Kami a parlé un jour à Saison, lui autorisant une question pour le guider vers Ma-Duk. Le zoraï, après un instant de réflexion, demanda : « Quelles connaissances dois-je acquérir pour m'élever auprès de Ma-Duk ? » et, après une journée d'attente, durant laquelle le Kami semblait perdu dans la contemplation d'un batao, le Kami murmura : « Le batao se défait de ses fleurs. Demain Atys se blottira dans l'hiver ». Le Kami continua sa contemplation durant une journée de plus et disparut. Saison resta face à l'arbre durant une année complète, cherchant à comprendre le message du Kami.
    Une révolution d'Atys plus tard, il avait compris le conseil du Kami, la réponse à sa question,en voici le sens : l'arbre sait le rythme d'Atys, il revêt au moment opportun l'apparence des saisons ; sa connaissance de Ma-Duk est plus grande que celle de l'homin car il sait s'accorder à Atys, être semblable à elle ; le zoraï a compris qu'en écoutant Atys, en la suivant lui aussi dans son apparence, il la comprendrait et saurait marcher en harmonie avec elle, et ainsi s'élever auprès d'elle, de Ma-Duk ; la connaissance n'est pas le fait de savoir les choses, mais les sentir, comme l'arbre sent les saisons venir, a conscience de changements en Atys ; le zoraï a poussé son mimétisme très loin, au point de savoir modifier son corps tout entier, son caractère, ses résistances, selon les saisons).