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Le pauvre Vao gardait les gubanis jour et nuit dans les pâturages, quelque part près d'un village zoraï.
Un soir, alors qu'il était en train de faire paître ses bêtes et qu'il veillait à ce qu'elles soient toutes bien traitées, il aperçut un tout petit gubani. Il n'avait jamais vu ce gubani auparavant. Il n'appartenait pas à son troupeau. Il gisait dans l'herbe et semblait fort mal en point. Il s'ébrouait. Il se débattait. Il se retourna. N'avait-il pas, même, un dard de kirosta planté dans la jambe ? Dans tous les cas, les Puissances ne semblaient pas vouloir du bien à cette petite bête.
Mais Vao avait un grand cœur, surtout pour ses bêtes et pour tous les animaux en général. Il caressa le gubani, retira délicatement le dard de la jambe et pansa la blessure. Il l'emporta doucement dans ses bras jusque sous sa tente. L'animal était si petit qu'il lui trouva facilement une place confortable. Il prépara une décoction de baies de jubula et d'autres herbes. Il la fit boire au gubani. Il continua ces soins durant les deux longues semaines qu'il passa au pâturage avec la petite bête et toutes celles qui lui étaient confiées. Petit à petit, le gubani sembla se sentir un peu mieux. Il respirait déjà plus calmement.
Vint alors temps pour Vao de retourner au village avec son troupeau. Il installa doucement le gubani dans son sac à dos. Arrivé au village, il vit une affiche à l'auberge. Elle représentait un gubani dont le pelage était identique à celui qu'il avait trouvé blessé. Après avoir ramené tous les animaux à l'étable, les avoir nourris et abreuvés, il se rendit à l'auberge et demanda au patron ce qu'il en était de l'affiche. L'aubergiste lui dit que c'était Cho qui l'avait fait placarder. Le gubani s'était perdu et était recherché.
« Cho ? Par LE Cho ? À Zora ?
— Oui, le Cho ! »
Vao pâlit.
Mais le lendemain matin, il demanda à ses collègues bergers de l'excuser pour un jour : le gubani devait être ramené. Il se mit en route pour Zora, le petit gubani en sac. Il se présenta à la Mairie et y fut accueilli avec beaucoup de scepticisme. Mais à la vue du petit gubani, on le laissa entrer. Il fut admis auprès de Cho en personne. Les yeux de ce dernier se mirent à briller lorsqu'il vit le petit gubani et un doux sourire se dessina sur son visage. Patiemment, il écouta l'histoire de Vao, comment et où il avait trouvé le Gubani, et comment il l'avait traité.
Personne dans l'assemblée n'avait encore entendu dire que quelqu'un avait soigné un gubani blessé par un dard de kirosta. Et Cho ne pouvait se montrer ingrat. On a besoin de gens dotés d'un tel talent et d'un tel sens de l'animal ! Il a donc nommé Vao à la tête de l'écurie de Zora, afin qu'il s'occupe des montures et de tous les autres animaux de Zora sur ses ordres personnels. Et Vao était étonné - mais très heureux.