Los Trykers consideran al Karavan como los fieles sirvientes de Jena que monitorean la hominidad y garantizan su seguridad si el Dragón alguna vez despierta o surge cualquier otra amenaza. Sin embargo, con el paso del tiempo, el común de los Trykers llegó a pensar que carecía de esa cadena de fantasía necesaria para cualquier verdadero guardián del otro mundo. Por lo tanto, la mayoría de los Trykers tratan al Karavan más como un líder supremo para no ser molestado que como una entidad religiosa. Este escepticismo culminó cuando los Trykers cuestionaron la verdadera conexión entre el Karavan y Jena. Pero esta oposición terminó en 2506 cuando el gobernador Beadley Nimby se unió a las iniciativas de los Matis sobre el fortalecimiento de las medidas para asegurar la adhesión a las enseñanzas de los Karavan. Hoy en día, los Trykers permanecen leales a los Karavan porque los protege de la influencia de los Kamis. Además, ella es la única fuerza de Atis que les ofrece una idea clara de Jena en quien creen fervientemente.
Originalmente, los Trykers no valoraban el valor espiritual de los Kami, sino que los tomaban por criaturas extrañas con una inquietante aptitud para la magia. Se dice que los Trykers de las tierras de antaño fueron los primeros favoritos de los Kami hasta que los Fyros comenzaron a devastar la Corteza y liberar el fuego del Dragón. Los Kamis, entonces en busca de calma y apaciguamiento, se acercaron a los Zoraïs. Además, los seguidores del Karavan prohibieron todo contacto con estas criaturas, llamándolas seres malvados. Hoy en día, las autoridades trykers se oponen oficialmente a las relaciones con los Kamis porque temen que los Trykers estén "poseídos" por estas extrañas criaturas, como los Zoraïs y más recientemente los Fyros.
Muchas de las costumbres tryker giran en torno al culto de Jena, un culto rodeado de superstición. Jena da sentido a su vida como Madre de la Creación. Ellos voluntariamente hacen ofrendas a él a través de sus discípulos en Atis, el Karavan. La mayoría de los tratantes creen firmemente en la profecía y la existencia de otro mundo donde la hominidad habría aparecido antes de nacer en Atys. En general, los Trykers creen que el Gran Enjambre es una acción punitiva de Jena por los actos ilegales de los pueblos Homin, a saber, las excavaciones de los Fyros y la adoración de los Zorais a los Kami.
Algunos ancianos de los Trykers cuentan la historia de Elias, un hombre totalmente vestido de blanco, que apareció antes de ellos durante el Gran Enjambre de 2481 para explicarles cómo guiar a los homins en lugar seguro a través de un arco iris. Los sobrevivientes "elegidos" trykers creen que Elías no es otro que el marido de Jena, en cuyo caso sería el padre divino de Atis ! Gracias a Elías, muchos Trykers fueron capaces de llenar el vacío de un santo padre. Todo el mundo sabe que se necesitan dos para traer un homin a la vida ! Esta noción corresponde a su sueño utópico de vivir felizmente en pareja y tener muchos hijos.
En los años que seguían su aspecto, algunos sabios trykers fundaron el Gremio de Elias compuesto de homins de otras razas para perpetuar su memoria. Este gremio fue retratado más tarde por el Karavan como una secta opuesta a la Iglesia de Jena y en consecuencia prohibida, aunque muchos miembros podrían operar fácilmente bajo cobertura en territorio tryker.
Hoy en día el Gremio de Elias todavía vive clandestinamente en territorio tryker y logra difundir la palabra de la venida de Elias. El gobierno en Fairhaven, respetando las Leyes del Karavan, prohibió el gremio por la paz de todos, pero en realidad cerraron los ojos para dejar la puerta abierta en caso de que Elías fuera realmente el Santo Padre !
Certains anciens des Trykers racontent l'histoire d'Elias, un homme tout en blanc, qui apparut devant eux durant le Grand Essaim de 2481 pour leur expliquer comment guider les homins en sécurité au travers d'un arc-en-ciel. Les « élus » trykers ayant survécu pensent qu'Elias n'est autre que le mari de Jena, auquel cas, il serait le divin père d'Atys ! Grâce à Elias, nombreux sont les Trykers qui ont pu combler le manque d'un saint-père. Tout le monde sait qu'il faut être deux pour donner vie à un homin ! Cette notion correspond à leur rêve utopique de vivre heureux en couple et d'avoir beaucoup d'enfants.
Au cours des années qui suivirent son apparition, certains sages trykers fondèrent la Guild of Elias composée d'homins d'autres races afin de perpétuer sa mémoire. Cette guilde fut par la suite dépeinte par la Karavan comme une secte opposée à l'église de Jena et par conséquent interdite, même si de nombreux membres pouvaient facilement opérer à couvert sur le territoire tryker.
Aujourd'hui la Guild of Elias vit toujours clandestinement sur le territoire tryker et parvient à répandre la parole de la venue d'Elias. Le gouvernement de Fairhaven, respectant les Lois de la Karavan, a banni la guilde pour la paix de tous, mais en réalité il a fermé les yeux afin de laisser la porte ouverte juste au cas où Elias serait vraiment le Saint-Père !
Bien qu'unis par le culte de Jena, les Matis essayèrent plusieurs fois par le passé d'imposer au peuple tryker leur vision de la société, semant ainsi la discorde, et parfois même l'affrontement. En effet, ce fut par crainte du caractère dominateur des Matis que le Conseil des Trykers rompit l'Edit des Quatres Peuples et signa un Accord d'échanges préférentiel avec les Fyros en 2497. Ceci conduisit aux hostilités sur les Lagons de Loria.
Aujourd'hui cependant, les Trykers pensent avoir obtenu le respect des Matis qui semblent avoir fini par accepter leur divergence d'opinion sur la structure sociale. La ratification des Droits de l'Homin par les Matis en 2518 et leur abandon du territoire tryker dans les Lagons de Loria ont contribué fortement à restaurer le sentiment de fraternité autour du culte de Jena. Les deux peuples vivent désormais en harmonie relative.
En réalité, les Trykers ne sont pas complètement étrangers à la libération des Matis sous la dictature de Jinovitch. Non seulement, le Conseil des Trykers donna l'asile politique à Yrkanis dans la cité de Fairhaven en 2508, mais Still Wyler l'escorta jusqu'aux terres matis pour mettre en défaite Jinovitch et accéder au trône en 2514. Mais cela s'est produit il y a 10 ans maintenant et il semblerait que les Matis aient la mémoire courte. Ils refusent en effet d'admettre que les Trykers les ont aidés en affirmant que ce sont les Matis qui ont aidé les Trykers à libérer les Lagons de Loria.
Les Fyros étaient autrefois des alliés qui protégeaient les Trykers contre la domination des Matis en échange de ravitaillements en eau à faible coût. Mais les Trykers ont appris l'art de la guerre en luttant pour briser les chaînes de l'esclavagisme matis, notamment grâce à la légendaire Compagnie de Loria. Cet état de fait laissa entendre qu'ils pouvaient négocier plus d'avantages dans les accords d'échange. Aujourd'hui les Trykers estiment qu'ils n'ont plus besoin de la protection condescendante des Fyros, tout particulièrement depuis qu'ils entretiennent un sentiment de fraternité avec les Matis. De plus, le rapprochement des Fyros avec les Kamis et les étranges Zoraïs a creusé le fossé des différends religieux.
Les Trykers se méfient du mysticisme des Zoraïs qui transgressent ouvertement les Lois de Jena en vénérant les Kamis. Qui plus est, des rancoeurs persistent. Par le passé, les Zoraïs refusèrent de laisser les ancêtres trykers traverser le grand mur zoraï pour aller dans la jungle et fuir les épées matis. Puis, durant le Grand Essaim, un fait similaire se produisit lorsque les Zoraïs fermèrent leurs frontières, laissant périr des milliers de Trykers dans les griffes des kitins. Même si les Zoraïs se sont ouverts depuis l'exil dans les Primes Racines, les Trykers leur gardent une certaine rancune car ils ont délibérément refusé l'entrée à leurs aïeux à un moment où ils en avaient grand besoin. En 2504, sous le règne de Fung-Tun, les Zoraïs réinstaurèrent l'esclavagisme sur les nouvelles terres, principe auquel les Trykers s'opposent fortement