Diferencia entre revisiones de «El crepúsculo del monzón»

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'''El crepúsculo del monzón''' es una historia tradicional de [[Fyros]] atribuida a Julea, una vieja hechicera fyros.
 
'''El crepúsculo del monzón''' es una historia tradicional de [[Fyros]] atribuida a Julea, una vieja hechicera fyros.
 
 
Relata, en forma ficticia, la visita de un sacerdote [[Matis]] al desierto de las [[Tierras Antiguas]] Fyros.
 
Relata, en forma ficticia, la visita de un sacerdote [[Matis]] al desierto de las [[Tierras Antiguas]] Fyros.
  
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"Julea, dile a tu madre que prepare la habitación de invitados, tenemos una visita", le dijo Abecus a su hija mientras entraba al vestíbulo de su casa. Julea, una joven de quince años, permaneció inmóvil por un momento en las escaleras que conducían a la casa, porque era la primera vez que veía a un Matis en persona. Estaba alto y orgulloso, sus manos eran esbeltas, con dedos largos y uñas cuidadosamente limadas... Tenía una nariz aguileña, su cabello igualmente fino estaba peinado hacia atrás y un mechón rebelde ondeaba frente a su ojo izquierdo. Angeli di Fabrini hablaba nuestro idioma con fluidez con el acento melodioso de su pueblo, tan encantador como el latido de una mariposa Kineli del bosque. Hizo una ceremoniosa reverencia para saludar a Julea, quien a cambio respondió con una sonrisa divertida antes de terminar de bajar las escaleras para darle el mensaje a su madre.
 
"Julea, dile a tu madre que prepare la habitación de invitados, tenemos una visita", le dijo Abecus a su hija mientras entraba al vestíbulo de su casa. Julea, una joven de quince años, permaneció inmóvil por un momento en las escaleras que conducían a la casa, porque era la primera vez que veía a un Matis en persona. Estaba alto y orgulloso, sus manos eran esbeltas, con dedos largos y uñas cuidadosamente limadas... Tenía una nariz aguileña, su cabello igualmente fino estaba peinado hacia atrás y un mechón rebelde ondeaba frente a su ojo izquierdo. Angeli di Fabrini hablaba nuestro idioma con fluidez con el acento melodioso de su pueblo, tan encantador como el latido de una mariposa Kineli del bosque. Hizo una ceremoniosa reverencia para saludar a Julea, quien a cambio respondió con una sonrisa divertida antes de terminar de bajar las escaleras para darle el mensaje a su madre.
  
=FUENTE=
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En la sala principal, decorada con suntuosos tapices que representan las historias de antaño, la temperatura era constante y seca a pesar de la humedad y el calor del exterior. Un delicioso olor a sopa de trompa de [[mektoub]] y [[cactus]] picantes flotaba desde la cocina. Abecus presentó a su joven invitado y luego lo sentó a la mesa junto a su esposa y sus dos hijas, Julea y Silva, la menor, de doce años. Una vez servidos todos, el Matis se aclaró la garganta y la levantó en oración::
= Le Crépuscule de la mousson =
 
 
 
Le '''Crépuscule de la mousson''' est un récit traditionnel [[Fyros]] attribué à [[Julea]], une vieille magicienne Fyros.
 
 
 
Il relate, sous forme romancée, la visite d'un prêtre [[Matis]] dans le désert des [[Anciennes Terres]] Fyros.
 
 
 
== Première partie : L'Arrivée ==
 
 
 
Le [[Traité de Karavia]] marqua le début d'une trêve entre les peuples, et les routes commerciales ouvrirent la voie à une nouvelle ère de prospérité et d'harmonie. Durant deux générations, notre Empire brilla de toute sa splendeur, brandissant la flamme de la découverte sur la route de la connaissance. Même les érudits [[Zoraïs]] vinrent chercher l'illumination dans les grandes chambres du savoir de notre capitale, la cité de [[Fyre]].
 
 
 
Des campements [[fyros]] s'installèrent le long de la frontière [[matis]], là où la guerre avait fait rage dans le temps. Le plus éloigné, mais non pour autant le moindre de ces avant-postes commerciaux, était [[Colomo]], qui tenait son nom de l'aqueduc exploitant le fleuve [[Munshia]] en ce point. Colomo était un lieu très animé avec ses foires et ses convois commerciaux, ses marchants et ses artisans itinérants qui contaient leurs aventures pleines de bêtes sauvages et de dangers.
 
 
 
Mais comme ils disent par ici, aveugle est celui qui se complait dans le mirage enchanteur d'une vie prospère, car réel est le danger qui réunit ses forces en attendant son heure. Et ainsi, nous eûmes à répondre aux effets néfastes issus des années de discorde politique sur la gestion des zones neutres situées entre les territoires Matis et Fyros. Les routes près des frontières devinrent de plus en plus dangereuses en raison des tribus impitoyables qui enlevaient des voyageurs pour les dépouiller et les relâcher, dans le meilleur des cas. Les marchants n'étaient plus libres d'aller et de venir à leur guise, le seul moyen de voyager sans crainte était de respecter les horaires des convois impériaux chargés de conduire ces groupes de voyageurs.
 
 
 
Quelle fut donc notre surprise quand par un soir d'automne, le maire de Colomo fut alerté de l'arrivée d'un Matis, chevauchant un mektoub de bât, qui demandait asile et la permission de parler aux villageois. Le maire se demanda comment un voyageur solitaire avait pu passer indemne au travers des régions infestées de tribus, jusqu'à ce qu'il pose les yeux sur lui.
 
 
 
Le Matis se présenta. Il s'appelait [[Angeli di Fabrini]], et n'était vêtu que des habits de son office, c'est-à-dire, ceux d'un prêtre novice. Il était envoyé en mission d'initiation afin de prouver son dévouement à l'[[église de Jena]]. Le maire comprit immédiatement pourquoi il n'avait pas été dépouillé, tout simplement parce qu'il n'avait rien à voler ! Rien qui aurait pu attirer l'oeil perçant d'un éclaireur des tribus, pas même un seul dapper pour payer son gîte ! Le maire le confia aux soins d'[[Abecus]], le joyeux sage du village, afin que l'apprenti prêtre soit pris en charge pour la nuit avant d'être conduit sain et sauf au premier avant-poste matis. Ainsi, le maire était sûr que ce jeune homme n'irait pas susciter l'attention de la population avec ses paroles sur Jena. Le dernier prêtre qui était venu par là n'avait fait que semer la discorde sur son passage.
 
 
 
"Eh bien, Sire, je suis très honoré et j'accepterais de bon coeur votre hospitalité, mais j'ai pour mission de parler à votre peuple," déclara Angeli.
 
 
 
"Viens mon garçon, nous allons d'abord parler affaires ensemble," lui répondit Abecus, puis il le conduisit à sa demeure, un édifice raffiné composé de teintes jaunes et bleues contrastant merveilleusement avec l'ocre du désert...
 
 
 
"[[Julea]], dis à ta mère de préparer la chambre d'amis, nous avons un visiteur," dit Abecus à sa fille en entrant dans le vestibule de sa maison. Julea, une jeune fille de caractère de quinze ans, resta un moment sans bouger sur l'escalier qui menait au logis, car c'était la première fois qu'elle voyait un Matis en chair et en os. Il se tenait debout, grand et fier, ses mains étaient fines, avec de longs doigts et des ongles soigneusement limés... Il avait un nez aquilin, ses cheveux également fins étaient coiffés en arrière et une mèche rebelle ondulait devant son oeil gauche. Angeli di Fabrini parlait couramment notre langue avec l'accent chantant de son peuple aussi enchanteur que les battements d'un papillon [[Kineli]] des forêts. Il s'inclina d'une manière cérémonieuse afin de saluer Julea, qui en retour lui répondit par un sourire amusé avant de finir de descendre les escaliers pour donner le message à sa mère.
 
 
 
Dans la pièce principale, décorée de somptueuses tapisseries représentant les histoires d'antan, la température était constante et sèche malgré l'humidité et la chaleur qui régnait au dehors. Une délicieuse odeur de soupe de trompes de [[mektoub]]s et de [[cactus]] épicés s'échappait de la cuisine. Abecus présenta son jeune hôte puis l'installa à table auprès de sa femme et de ses deux filles, [[Silva]], la plus jeune, âgée de douze ans, et [[Julea]]. Une fois que tout le monde fut servi, le Matis s'éclaircit la voie et l'éleva en une prière :
 
 
 
"Bénissons Jena, pour cette nourriture donnée
 
C'est la vie qui réside en chacun de ces mets
 
Bénis soient nos labeurs, nos repos et nos joies
 
Pour qu'au jugement dernier nous venions à toi"
 
 
 
Ce à quoi Abecus répondit :
 
 
 
"Femme pour ces plats, nous te disons merci
 
Car c'est une preuve de ton amour infini
 
Soit béni ton amour comme en témoigne cette table
 
Tu touches nos coeurs comme personne n'est capable !"
 
  
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<poem>"Bendigamos a Jena, por este alimento dado
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Es vida la que reside en cada uno de estos platos.
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Bienaventurados nuestros trabajos, nuestros descansos y nuestras alegrías.
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Para que en el juicio final lleguemos a ti"</poem>
  
== Deuxième partie : Autres vies, autres mœurs ==
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A lo que Abecus respondió:
  
La femme du mage, dont le sang était monté aux joues, demanda à tout le monde de cesser de se donner en spectacle. Le jeune missionnaire matis mangea de bon coeur, sans même faire de bruit en avalant sa soupe, puis il prit du bout des doigts son coeur de cactus et le brisa délicatement en de petits morceaux avant de les mettre dans sa bouche. [[Silva]] se mit alors à rire et fut immédiatement réprimandée.
+
<poem>"Mujer por estos platos, te decimos gracias
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Porque es prueba de tu infinito amor.
 +
Bendice tu amor como lo demuestra esta tabla.
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¡Tocas nuestros corazones como nadie más puede hacerlo!</poem>
  
"Oh, je ne suis pas offensé, mais dites-moi, quelle est la raison de son rire ?" demanda Angeli.
+
== Segunda parte: Otras vidas, otras morales ==
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La esposa del mago, cuya sangre subía a sus mejillas, pidió a todos que dejaran de hacer un espectáculo. El joven misionero Matis comió con ganas, sin siquiera emitir sonido al tragar su sopa, luego tomó su corazón de nopal con las yemas de los dedos y con delicadeza lo partió en pequeños trozos antes de llevárselos a la boca. Silva luego comenzó a reír y fue inmediatamente reprendida.
  
"C'est la façon dont tu te sers de tes mains pour faire le travail de tes dents !" expliqua [[Julea]]. "Ici, nous mettons toute la chair dans notre bouche, ainsi nous ne salissons pas nos doigts, tu comprends ?!"
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“Oh, no me ofendo, pero dime, ¿a qué se debe su risa?” -Preguntó Angeli.
  
"C'est ainsi que je manifeste mon respect envers Jena. En observant les différentes parties du cactus, je peux mieux juger comment il a poussé. De la même manière, Jena plonge au fond de notre coeur et de notre âme pour déterminer notre vraie valeur."
+
"¡Es la forma en que usas tus manos para hacer el trabajo de tus dientes!" Julea explicó. "Aquí nos metemos toda la carne en la boca, para no ensuciarnos los dedos, ¡¿entiendes?!"
  
"Eh bien, ici nous avons l'habitude de manger le coeur du cactus d'un seul bloc, n'en goûter que des petits morceaux bizarres ne ferait que dénaturer l'ensemble. Un homin a différentes humeurs, cela reviendrait à dire qu'il ne faudrait prendre en compte que celle qui fait qu'il deviendra notre meilleur ami ou notre pire ennemi !" répondit joyeusement Abecus.
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"Así es como le muestro mi respeto a Jena. Al observar las diferentes partes del cactus, puedo juzgar mejor cómo creció. De la misma manera, Jena mira profundamente en nuestros corazones y almas para determinar nuestro verdadero valor".
  
"Soit, mais apprécier pleinement la création de [[Jena]] nous permet de faire des offrandes pertinentes à ses disciples de la [[Karavan]]."
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“Bueno, aquí tenemos la costumbre de comer el corazón del cactus en una sola pieza, probar solo pequeños trozos solo distorsionaría todo el asunto, ¡eso sería como decir que solo debemos tomar en cuenta el que lo convierte en nuestro mejor amigo o nuestro peor enemigo!” Abecus respondió alegremente.
  
"Ah, Jena, Jena, une création de l'imagination !" s'amusa Abecus.
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"Está bien, pero apreciar plenamente la creación de Jena nos permite hacer ofrendas relevantes a sus discípulos del [[Karavan]]".
  
"Mais, noble mage," répondit gravement Angeli, "dans ce cas, d'où pensez-vous que vous vienne votre magie ?"
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“¡Ah, Jena, Jena, una creación de la imaginación!” Abecus se rió.
  
"Pas de l'esprit de Jena, cela je peux te l'assurer ! Non, notre magie vient de notre connaissance des objets, de notre réflexion et de notre étude afin que la science puisse être physiquement bâtie autour d'eux. Je suis bien sûr que personne de ton peuple n'a jamais vu Jena ! Vous savez encore moins d'où elle vient !"
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“Pero, noble mago”, respondió Angeli con gravedad, “en ese caso, ¿de dónde crees que proviene tu magia?”
  
"Jena est la brise qui nous caresse, la rafale qui nous bouscule, l'émotion qui émeut notre coeur. Nous pouvons sentir sa présence même si nous ne pouvons la voir. Seules de telles sensations nous permettent d'avoir le sentiment qu'il y a une vie après notre mort sur Atys," répliqua Angeli.
+
"¡No de la mente de Jena, eso te lo puedo asegurar! No, nuestra magia proviene de nuestro conocimiento de los objetos, de nuestro pensamiento y estudio para que la ciencia pueda construirse físicamente alrededor de ellos. ¡Estoy bastante seguro de que ninguno de los tuyos ha visto a Jena! ¡Sabes aún menos de dónde vino!"
  
"Tu as de bonnes réponses, Angeli, mais sans vouloir te contredire, Jena n'a pas sa place sous ce toit ! Et lorsque les Matis descendront de leur nuage pour...."
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"Jena es la brisa que nos acaricia, la ráfaga que nos empuja, la emoción que mueve nuestro corazón. Podemos sentir su presencia aunque no podamos verla. Sólo esas sensaciones nos permiten sentir que hay vida después de nuestra muerte en Atys", respondió Angeli.
  
Mais les paroles d'Abecus furent soudain étouffées par un grand rugissement.
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“Tienes buenas respuestas, Angeli, pero sin querer contradecirte, ¡Jena no tiene lugar bajo este techo! Y cuando los Matis bajen de su nube para…”
  
"Il y a des gingos en ces lieux ?" demanda Angeli.
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Pero las palabras de Abecus fueron repentinamente ahogadas por un fuerte rugido.
  
"Non, c'est le vent de la mousson du désert. Lorsque l'orage gronde ainsi à travers le cor d'alerte, cela signifie que nous allons traverser une période de sale temps, cela signifie également que tu vas devoir rester jusqu'à ce que ça se calme. Cela ne te fera pas de mal d'apprendre nos coutumes. Il faut maintenant que j'aille prévenir les autres de garder les mektoubs dans les enclos cette nuit, avant que Jena, déguisée en vent, vienne pour les enlever !! Mais reste ici mon jeune ami, je n'en ai pas pour longtemps, Julea te tiendra compagnie. Elle suit de près mes traces, elle pourra ainsi avoir la chance d'appliquer ses connaissances."
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“¿Hay [[gingo]]s en estos lugares?” -Preguntó Angeli.
  
Puis, sous le regard attentif de la maîtresse de maison, Abecus donna congés aux jeunes gens. Et ils discutèrent jusqu'à tard, testant chacun à leur tour leurs raisonnements, découvrant ainsi leurs cultures respectives.
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"No, es el viento del monzón del desierto. Cuando la tormenta retumba así a través de la bocina de advertencia, significa que vamos a pasar por un período de mal tiempo, también significa que tendrás que quedarte hasta que se calme. No te hará daño aprender nuestras costumbres. ¡¡Ahora debo ir y advertir a los demás que mantengan a los mektoubs en los recintos esta noche, antes de que Jena, disfrazada de viento, venga a llevárselos!! Pero quédate aquí mi joven amigo, no tengo mucho tiempo, Julea te hará compañía. Ella sigue mis pasos, así tendrá la oportunidad de aplicar sus conocimientos.
  
"Est-il vrai que les Matis empêchent les castes inférieures d'apprendre à lire et à écrire afin qu'il soit plus facile de plier leurs esprits à vos lois ?" lança Julea.
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Luego, bajo la atenta mirada de la dueña de la casa, Abecus ordenó a los jóvenes que se marcharan. Y discutieron hasta tarde, cada uno por turno poniendo a prueba sus razonamientos, descubriendo así sus respectivas culturas.
  
"Telle est la Loi de Jena, mais la réponse est oui, nous devons d'abord acquérir la formation nécessaire pour affronter les doutes de ce monde. Les connaissances superflues sont dangereuses pour le simple homin et sont uniquement des sources de tourments et de malheurs, qui le conduisent finalement à sa perte dans les griffes du [[dragon]]" répondit Angeli.
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“¿Es cierto que los Matis impiden que las castas inferiores aprendan a leer y escribir para que les resulte más fácil someter sus mentes a vuestras leyes?” -gritó Julea-.
  
"Vous prêchez donc la bénédiction de l'ignorance !" se moqua gentiment Julea.
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"Esta es la Ley de Jena, pero la respuesta es sí, primero debemos adquirir el entrenamiento necesario para enfrentar las dudas de este mundo. El conocimiento superfluo es peligroso para el simple homin y es sólo una fuente de tormento y desgracia, que finalmente lo lleva a su perdición en las garras del [[Gran Dragón|dragón]]" respondió Angeli.
  
"Eh bien, je suppose, si tu le présentes ainsi..."
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“¡Así que predicas la bendición de la ignorancia!” Julea se burló suavemente.
  
"Et pour ce qui est de l'égalité, je suppose que les [[Lois de Jena]] n'en tiennent pas compte..."
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"Bueno, supongo, si lo pones de esa manera..."
  
"Si, bien évidemment, mais il revient à chaque homin de l'apprendre ! Obtenir une place aux côtés de Jena est une lutte de tous les jours, il faut la mériter, sinon il nous suffirait d'errer dans la vie comme un vulgaire vendeur de tapis !"
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"Y en cuanto a la igualdad, supongo que las [[Leyes Karavan|Leyes de Jena]] no lo tienen en cuenta..."
  
"Au moins, tu n'éludes pas nos questions comme ceux de ta race, Angeli, et bien que je ne puisse adhérer à ton mode de vie, l'honnêteté de ta foi pénètre mon coeur," avoua Julea.
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", por supuesto, ¡pero cada homin tiene que aprenderlo! Conseguir un lugar junto a Jena es una lucha diaria, tenemos que ganárnoslo, de lo contrario tendríamos que deambular por la vida como un simple vendedor de alfombras".
  
"Et de mon côté, Julea, bien que je ne la partage pas, je m'incline devant ta profonde sagesse," répliqua Angeli.
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"Al menos no eludes nuestras preguntas como los de tu raza, Angeli, y aunque no puedo adherirme a tu forma de vida, la honestidad de tu fe penetra en mi corazón", confesó Julea.
  
Ainsi allaient leurs conversations et malgré leurs divergences d'opinion, chacun contribua à étendre les connaissances de l'autre. Durant trois jours, l'orage de la mousson d'automne fit rage dans le delta du désert, où la vie retrouverait bientôt toute sa magnificence. Mais le temps revint à la normale bien trop vite et le Matis ne tarderait plus à prendre la route avec le convoi impérial.
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“Y por mi parte, Julea, aunque no lo comparto, me inclino ante tu profunda sabiduría”, respondió Angeli.
  
La veille du départ d'Angeli, ayant épuisé toutes leurs connaissances, les jeunes homins s'assirent silencieusement sur la dune, dominant le delta qui fleurissait à nouveau. La magie de ce crépuscule de la mousson les entourait en silence, un silence baigné de leur amitié, une amitié mutuelle dont les seules pensées en disaient bien plus que les mots...
+
Así transcurrieron sus conversaciones y a pesar de sus diferencias de opinión, cada uno contribuyó a ampliar los conocimientos del otro. Durante tres días, la tormenta monzónica de otoño azotó el delta del desierto, donde la vida pronto volvería a todo su esplendor. Pero el tiempo volvió a la normalidad demasiado rápido y el Matis pronto estaría en camino con el convoy imperial.
  
== Troisième partie ==
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El día antes de la partida de Angeli, después de haber agotado todos sus conocimientos, los jóvenes homins se sentaron en silencio en la duna, contemplando el delta que volvía a florecer. La magia de este crepúsculo monzónico los rodeó en silencio, un silencio bañado por su amistad, una amistad mutua cuyos pensamientos por sí solos hablaban mucho más que las palabras...
  
A ce moment précis, je peux vous assurer que Julea aurait suivi au bout du monde Angeli di Fabrini, qu'il suive la voie de Jena ou celle du Dragon. Ce qui comptait soudain plus que tout était de partager ce voyage... Puis, dépassant ses espoirs les plus fous, le jeune Matis se tourna vers elle, ses beaux yeux brillaient d'émoi...
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== Tercera parte ==
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En este preciso momento, puedo asegurarles que Julea habría seguido a Angeli di Fabrini hasta los confines del mundo, ya fuera por el camino de Jena o por el del Dragón. De repente lo que importaba más que nada era compartir este viaje... Entonces, superando sus más descabelladas esperanzas, el joven Matis se volvió hacia ella, sus hermosos ojos brillaban de emoción...
  
"Julea," dit-il, brisant doucement le silence pourpre. "Je crois que mes sentiments pour Jena ne sont pas ceux de l'amour, car c'est un sentiment que toi seule m'a appris, et j'échangerai ma religion contre ce pouvoir suprême..."
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"Julea", dijo, rompiendo suavemente el silencio carmesí. "Creo que mis sentimientos por Jena no son de amor, porque es un sentimiento que sólo tú me enseñaste, y cambiaré mi religión por este poder supremo..."
  
"Chut," murmura Julea en levant une main et souriant gravement, elle caressa la larme qui roulait le long de sa joue puis poussa délicatement la mèche qui tombait sur son front. Ils s'enlacèrent puis leurs lèvres se touchèrent, la chaleur de la journée exsudait de leurs corps, les protégeant du vent frais de la mousson qui soufflait autour d'eux.
+
“Shh”, susurró Julea, levantando una mano y sonriendo gravemente, acarició la lágrima que rodaba por su mejilla y luego empujó suavemente el mechón que caía sobre su frente. Se abrazaron y luego sus labios se tocaron, el calor del día exudaba de sus cuerpos, protegiéndolos del frío viento monzónico que soplaba a su alrededor.
  
"Je dois parler à ton père," dit enfin Angeli.
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"Necesito hablar con tu padre", dijo finalmente Angeli.
  
"Attends Angeli, c'est bien trop lourd de conséquences pour être pris à la légère, laisse la nuit apaiser nos coeurs et nous porter conseil, et nous verrons alors, mon amour."
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"Espera Angeli, esto tiene consecuencias demasiado graves para tomarlo a la ligera, deja que la noche calme nuestros corazones y nos dé consejos, y luego veremos, mi amor".
  
Le sommeil de Julea fut perturbé par des images de répudiation et de déshonneur. Leurs deux familles les rejetaient et Jena les condamnait à un terrifiant voyage dans le monde souterrain du Dragon. Malgré tout, elle s'éveilla le jour suivant encore plus déterminé quant au chemin qu'elle devait suivre à présent. Mais au levé du soleil, ce fut un autre cauchemar qui vint, un cauchemar bien réel cette fois qui allait changer la face du monde.
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El sueño de Julea se vio perturbado por imágenes de repudio y deshonra. Sus familias los rechazaron y Jena los condenó a un aterrador viaje al inframundo del Dragón. A pesar de todo, se despertó al día siguiente aún más decidida sobre el camino que deberá seguir de ahora en adelante. Pero cuando salió el sol, llegó otra pesadilla, esta vez una pesadilla muy real que cambiaría la faz del mundo.
  
Le grand clocher du village sonna l'alerte d'un danger imminent. Les oiseaux messagers ybers furent envoyés dans les dunes, apportant la nouvelle d'une terrible marche de monstres ravageant tout à l'ouest. L'empereur appela tous les homins valides à rejoindre les armées impériales afin de repousser les redoutables légions de kitins, pendant que les enfants et les homins inaptes à la bataille étaient évacués vers le nord pour rejoindre la cité de [[Piros]] prévenant ainsi une éventuelle attaque des tribus rebelles en l'absence d'une protection guerrière. Il fut conseillé à Angeli de rejoindre ses terres, car il y avait peu de chances que les tribus rebelles entravent sa route maintenant, elles auraient eu vent de la nouvelle et leur attention se serait tournée ailleurs.
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El gran campanario del pueblo avisaba de un peligro inminente. Los pájaros mensajeros, los [[yber]]s fueron enviados a las dunas, trayendo noticias de una terrible marcha de monstruos que asolaban todo hacia el oeste. El emperador llamó a todos los homins sanos a unirse a los ejércitos imperiales para repeler a las temibles legiones de [[kitin]]s, mientras que los niños y homins no aptos para la batalla fueron evacuados al norte, a la ciudad de Piros, evitando así un posible ataque de tribus rebeldes en ausencia de protección guerrera. Angeli se le aconsejó que regresara a sus tierras, ya que había pocas posibilidades de que las tribus rebeldes obstruyeran su camino ahora, se habrían enterado de la noticia y su atención se habría dirigido a otra parte.
  
Malgré l'agitation les deux jeunes gens trouvèrent un moment de solitude pour s'étreindre et échanger des médaillons contenant chacun une mèche de leurs cheveux. Angeli jura qu'il reviendrait une fois la menace passée. Mais hélas, si Julea avait su alors ce qu'elle sait maintenant, elle ne l'aurait jamais laissé prendre ce chemin maudit, sur lequel les kitins avanceraient quelques heures plus tard, ravageant toute trace de l'hominité sur leur passage.
+
A pesar de la agitación, los dos jóvenes encontraron un momento de soledad para abrazarse e intercambiar medallones, cada uno de los cuales contenía un mechón de su cabello. Angeli juró que regresaría una vez que pasara la amenaza. Pero, por desgracia, si Julea hubiera sabido entonces lo que sabe ahora, nunca le habría dejado tomar este camino maldito, por el que los kitins avanzarían unas horas más tarde, arrasando todo rastro de humanidad a su paso.
  
Julea ? Oui, elle a survécu, à un autre crépuscule de la mousson, à un autre destin... Et oui, jeune homin, tu as deviné juste, il y a en effet une fine mèche de cheveux dans ce médaillon.
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¿Julea? , sobrevivió, otro crepúsculo monzónico, otro destino... Y sí, joven homin, has acertado, efectivamente hay un fino mechón de pelo en este medallón.
  
''Contée par [[Julea]], vieille mage Fyros''
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'''''Contado por Julea, vieja maga de Fyros'''''
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[[Catégorie:Cultes de Jena]]
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[[Categoría:Religión]]
[[Catégorie:Chroniques du Grand Essaim]] [[Catégorie:Chroniques Avant 2480]]
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[[Categoría:Crónicas del Gran Enjambre]]
=HECHO=
 

Revisión actual del 15:04 24 feb 2025


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Última edición: Zorroargh, 24.02.2025
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¡Traducción que tiene que ser revisada!
¡No culpes a los contribuyentes, pero ayúdalos! 😎
Texto de referencia (Texto actualizado, utilizado como referencia) :
Notas :

El crepúsculo del monzón es una historia tradicional de Fyros atribuida a Julea, una vieja hechicera fyros. Relata, en forma ficticia, la visita de un sacerdote Matis al desierto de las Tierras Antiguas Fyros.

Primera parte: Llegada

El Tratado de Karavia firmado en 2436 tras el Fuego de Coriolis marcó el comienzo de una tregua entre los pueblos, y las rutas comerciales marcaron el comienzo de una nueva era de prosperidad y armonía. Durante dos generaciones, nuestro Imperio brilló en todo su esplendor, blandiendo la llama del descubrimiento en el camino del conocimiento. Incluso los eruditos Zoraïs vinieron a buscar iluminación en las grandes cámaras del conocimiento de nuestra capital, la ciudad de Fyre.

Se establecieron campos de fyros a lo largo de la frontera matis, donde la guerra había estallado en el pasado. El más remoto, pero no el menos importante, de estos puestos comerciales era Colomo, que tomó su nombre del acueducto que aprovechaba el río Munshia en ese punto. Colomo era un lugar muy animado con sus ferias y convoyes comerciales, sus comerciantes y artesanos itinerantes que contaban sus aventuras llenas de fieras y peligros.

Pero como dicen por aquí, ciego es aquel que se deleita en el espejismo encantador de una vida próspera, porque real es el peligro que reúne sus fuerzas mientras espera su momento. Y así, tuvimos que responder a los efectos nocivos resultantes de años de discordia política en la gestión de las zonas neutrales ubicadas entre los territorios Matis y Fyros. Las carreteras cercanas a las fronteras se volvieron cada vez más peligrosas a medida que tribus despiadadas secuestraban a los viajeros, les robaban y, en el mejor de los casos, los liberaban. Los comerciantes ya no tenían libertad de ir y venir a su antojo; la única manera de viajar sin miedo era respetar los horarios de los convoyes imperiales encargados de conducir a estos grupos de viajeros.

Entonces, ¿cuál fue nuestra sorpresa cuando una tarde de otoño, el alcalde de Colomo fue alertado de la llegada de un Matis, montado en un mektoub de carga, que pidió asilo y permiso para hablar con los aldeanos? El alcalde se preguntó cómo un viajero solitario había pasado ileso por las regiones infestadas de tribus hasta que lo vio.

El Matis se presentó. Su nombre era Angeli di Fabrini, y vestía sólo con la ropa de su oficio, es decir, la de un sacerdote novicio. Fue enviado a una misión de iniciación para demostrar su dedicación a la Iglesia de Jena. El alcalde comprendió inmediatamente por qué no le habían robado, ¡simplemente porque no tenía nada que robar! Nada que hubiera podido atraer la atención de un explorador tribal, ¡ni siquiera un solo apuesto para pagar su alojamiento! El alcalde lo confió al cuidado de Abecus, el alegre sabio del pueblo, para que pudiera cuidar al aprendiz de sacerdote durante la noche antes de llevarlo sano y salvo al primer puesto avanzado de Matis. Así, el alcalde estaba seguro de que este joven no llamaría la atención de la población con sus palabras sobre Jena. El último sacerdote que había pasado por allí sólo había sembrado discordia en su camino.

"Bueno, señor, me siento muy honrado y aceptaría con gusto su hospitalidad, pero mi misión es hablar con su gente", dijo Angeli.

“Ven, muchacho, primero hablaremos de negocios juntos”, respondió Abecus, luego lo condujo a su casa, un refinado edificio compuesto de tonos amarillos y azules que contrastaban maravillosamente con el ocre del desierto...

"Julea, dile a tu madre que prepare la habitación de invitados, tenemos una visita", le dijo Abecus a su hija mientras entraba al vestíbulo de su casa. Julea, una joven de quince años, permaneció inmóvil por un momento en las escaleras que conducían a la casa, porque era la primera vez que veía a un Matis en persona. Estaba alto y orgulloso, sus manos eran esbeltas, con dedos largos y uñas cuidadosamente limadas... Tenía una nariz aguileña, su cabello igualmente fino estaba peinado hacia atrás y un mechón rebelde ondeaba frente a su ojo izquierdo. Angeli di Fabrini hablaba nuestro idioma con fluidez con el acento melodioso de su pueblo, tan encantador como el latido de una mariposa Kineli del bosque. Hizo una ceremoniosa reverencia para saludar a Julea, quien a cambio respondió con una sonrisa divertida antes de terminar de bajar las escaleras para darle el mensaje a su madre.

En la sala principal, decorada con suntuosos tapices que representan las historias de antaño, la temperatura era constante y seca a pesar de la humedad y el calor del exterior. Un delicioso olor a sopa de trompa de mektoub y cactus picantes flotaba desde la cocina. Abecus presentó a su joven invitado y luego lo sentó a la mesa junto a su esposa y sus dos hijas, Julea y Silva, la menor, de doce años. Una vez servidos todos, el Matis se aclaró la garganta y la levantó en oración::

"Bendigamos a Jena, por este alimento dado
Es vida la que reside en cada uno de estos platos.
Bienaventurados nuestros trabajos, nuestros descansos y nuestras alegrías.
Para que en el juicio final lleguemos a ti"

A lo que Abecus respondió:

"Mujer por estos platos, te decimos gracias
Porque es prueba de tu infinito amor.
Bendice tu amor como lo demuestra esta tabla.
¡Tocas nuestros corazones como nadie más puede hacerlo!

Segunda parte: Otras vidas, otras morales

La esposa del mago, cuya sangre subía a sus mejillas, pidió a todos que dejaran de hacer un espectáculo. El joven misionero Matis comió con ganas, sin siquiera emitir sonido al tragar su sopa, luego tomó su corazón de nopal con las yemas de los dedos y con delicadeza lo partió en pequeños trozos antes de llevárselos a la boca. Silva luego comenzó a reír y fue inmediatamente reprendida.

“Oh, no me ofendo, pero dime, ¿a qué se debe su risa?” -Preguntó Angeli.

"¡Es la forma en que usas tus manos para hacer el trabajo de tus dientes!" Julea explicó. "Aquí nos metemos toda la carne en la boca, para no ensuciarnos los dedos, ¡¿entiendes?!"

"Así es como le muestro mi respeto a Jena. Al observar las diferentes partes del cactus, puedo juzgar mejor cómo creció. De la misma manera, Jena mira profundamente en nuestros corazones y almas para determinar nuestro verdadero valor".

“Bueno, aquí tenemos la costumbre de comer el corazón del cactus en una sola pieza, probar solo pequeños trozos solo distorsionaría todo el asunto, ¡eso sería como decir que solo debemos tomar en cuenta el que lo convierte en nuestro mejor amigo o nuestro peor enemigo!” Abecus respondió alegremente.

"Está bien, pero apreciar plenamente la creación de Jena nos permite hacer ofrendas relevantes a sus discípulos del Karavan".

“¡Ah, Jena, Jena, una creación de la imaginación!” Abecus se rió.

“Pero, noble mago”, respondió Angeli con gravedad, “en ese caso, ¿de dónde crees que proviene tu magia?”

"¡No de la mente de Jena, eso te lo puedo asegurar! No, nuestra magia proviene de nuestro conocimiento de los objetos, de nuestro pensamiento y estudio para que la ciencia pueda construirse físicamente alrededor de ellos. ¡Estoy bastante seguro de que ninguno de los tuyos ha visto a Jena! ¡Sabes aún menos de dónde vino!"

"Jena es la brisa que nos acaricia, la ráfaga que nos empuja, la emoción que mueve nuestro corazón. Podemos sentir su presencia aunque no podamos verla. Sólo esas sensaciones nos permiten sentir que hay vida después de nuestra muerte en Atys", respondió Angeli.

“Tienes buenas respuestas, Angeli, pero sin querer contradecirte, ¡Jena no tiene lugar bajo este techo! Y cuando los Matis bajen de su nube para…”

Pero las palabras de Abecus fueron repentinamente ahogadas por un fuerte rugido.

“¿Hay gingos en estos lugares?” -Preguntó Angeli.

"No, es el viento del monzón del desierto. Cuando la tormenta retumba así a través de la bocina de advertencia, significa que vamos a pasar por un período de mal tiempo, también significa que tendrás que quedarte hasta que se calme. No te hará daño aprender nuestras costumbres. ¡¡Ahora debo ir y advertir a los demás que mantengan a los mektoubs en los recintos esta noche, antes de que Jena, disfrazada de viento, venga a llevárselos!! Pero quédate aquí mi joven amigo, no tengo mucho tiempo, Julea te hará compañía. Ella sigue mis pasos, así tendrá la oportunidad de aplicar sus conocimientos.

Luego, bajo la atenta mirada de la dueña de la casa, Abecus ordenó a los jóvenes que se marcharan. Y discutieron hasta tarde, cada uno por turno poniendo a prueba sus razonamientos, descubriendo así sus respectivas culturas.

“¿Es cierto que los Matis impiden que las castas inferiores aprendan a leer y escribir para que les resulte más fácil someter sus mentes a vuestras leyes?” -gritó Julea-.

"Esta es la Ley de Jena, pero la respuesta es sí, primero debemos adquirir el entrenamiento necesario para enfrentar las dudas de este mundo. El conocimiento superfluo es peligroso para el simple homin y es sólo una fuente de tormento y desgracia, que finalmente lo lleva a su perdición en las garras del dragón" respondió Angeli.

“¡Así que predicas la bendición de la ignorancia!” Julea se burló suavemente.

"Bueno, supongo, si lo pones de esa manera..."

"Y en cuanto a la igualdad, supongo que las Leyes de Jena no lo tienen en cuenta..."

"Sí, por supuesto, ¡pero cada homin tiene que aprenderlo! Conseguir un lugar junto a Jena es una lucha diaria, tenemos que ganárnoslo, de lo contrario tendríamos que deambular por la vida como un simple vendedor de alfombras".

"Al menos no eludes nuestras preguntas como los de tu raza, Angeli, y aunque no puedo adherirme a tu forma de vida, la honestidad de tu fe penetra en mi corazón", confesó Julea.

“Y por mi parte, Julea, aunque no lo comparto, me inclino ante tu profunda sabiduría”, respondió Angeli.

Así transcurrieron sus conversaciones y a pesar de sus diferencias de opinión, cada uno contribuyó a ampliar los conocimientos del otro. Durante tres días, la tormenta monzónica de otoño azotó el delta del desierto, donde la vida pronto volvería a todo su esplendor. Pero el tiempo volvió a la normalidad demasiado rápido y el Matis pronto estaría en camino con el convoy imperial.

El día antes de la partida de Angeli, después de haber agotado todos sus conocimientos, los jóvenes homins se sentaron en silencio en la duna, contemplando el delta que volvía a florecer. La magia de este crepúsculo monzónico los rodeó en silencio, un silencio bañado por su amistad, una amistad mutua cuyos pensamientos por sí solos hablaban mucho más que las palabras...

Tercera parte

En este preciso momento, puedo asegurarles que Julea habría seguido a Angeli di Fabrini hasta los confines del mundo, ya fuera por el camino de Jena o por el del Dragón. De repente lo que importaba más que nada era compartir este viaje... Entonces, superando sus más descabelladas esperanzas, el joven Matis se volvió hacia ella, sus hermosos ojos brillaban de emoción...

"Julea", dijo, rompiendo suavemente el silencio carmesí. "Creo que mis sentimientos por Jena no son de amor, porque es un sentimiento que sólo tú me enseñaste, y cambiaré mi religión por este poder supremo..."

“Shh”, susurró Julea, levantando una mano y sonriendo gravemente, acarició la lágrima que rodaba por su mejilla y luego empujó suavemente el mechón que caía sobre su frente. Se abrazaron y luego sus labios se tocaron, el calor del día exudaba de sus cuerpos, protegiéndolos del frío viento monzónico que soplaba a su alrededor.

"Necesito hablar con tu padre", dijo finalmente Angeli.

"Espera Angeli, esto tiene consecuencias demasiado graves para tomarlo a la ligera, deja que la noche calme nuestros corazones y nos dé consejos, y luego veremos, mi amor".

El sueño de Julea se vio perturbado por imágenes de repudio y deshonra. Sus familias los rechazaron y Jena los condenó a un aterrador viaje al inframundo del Dragón. A pesar de todo, se despertó al día siguiente aún más decidida sobre el camino que deberá seguir de ahora en adelante. Pero cuando salió el sol, llegó otra pesadilla, esta vez una pesadilla muy real que cambiaría la faz del mundo.

El gran campanario del pueblo avisaba de un peligro inminente. Los pájaros mensajeros, los ybers fueron enviados a las dunas, trayendo noticias de una terrible marcha de monstruos que asolaban todo hacia el oeste. El emperador llamó a todos los homins sanos a unirse a los ejércitos imperiales para repeler a las temibles legiones de kitins, mientras que los niños y homins no aptos para la batalla fueron evacuados al norte, a la ciudad de Piros, evitando así un posible ataque de tribus rebeldes en ausencia de protección guerrera. A Angeli se le aconsejó que regresara a sus tierras, ya que había pocas posibilidades de que las tribus rebeldes obstruyeran su camino ahora, se habrían enterado de la noticia y su atención se habría dirigido a otra parte.

A pesar de la agitación, los dos jóvenes encontraron un momento de soledad para abrazarse e intercambiar medallones, cada uno de los cuales contenía un mechón de su cabello. Angeli juró que regresaría una vez que pasara la amenaza. Pero, por desgracia, si Julea hubiera sabido entonces lo que sabe ahora, nunca le habría dejado tomar este camino maldito, por el que los kitins avanzarían unas horas más tarde, arrasando todo rastro de humanidad a su paso.

¿Julea? Sí, sobrevivió, otro crepúsculo monzónico, otro destino... Y sí, joven homin, has acertado, efectivamente hay un fino mechón de pelo en este medallón.

Contado por Julea, vieja maga de Fyros

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Lore migrated
El original de esta página se puede encontrar : fr:C Crepuscule de la mousson(FR)
Esta página es un texto oficial de la animación que se ha hecho pública.


Última versión 2025-02-24•